#le week-end peut enfin commencer
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sh0esuke · 3 months ago
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" Frustration " FRENCH VERSI0N.
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Joshua Washington.
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : AprĂšs plusieurs mois passĂ©s Ă  Ă©tudier, la fratrie Washington peut enfin aller se reposer au Washington Lodge situĂ© Ă  Blackwood Mountain, cette fois, cette escapade Ă©tant plutĂŽt minimale, ils n'emportent qu'une seule personne avec eux. Le dĂ©but du week-end commence et l'invitĂ©e semble avoir beaucoup de choses Ă  rattraper avec Josh. Sans parents en vue, loin du centre ville, ils n'ont plus qu'une chose en tĂȘte..
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : contenu sexuel.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟏𝟐𝟔.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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« Ferme la fenĂȘtre ! Il fait un froid de canard. »
J'apporte mes mains Ă  mes bras, les frotte vigoureusement en espĂ©rant faire disparaĂźtre ma chair de poule. Un blizzard fou souffle dehors, les volets claquent et des flocons de neiges parviennent Ă  s'infiltrer dans la chambre, ils s'immiscent et tĂąchent le parquet. J'ai beau avoir une couverture sur mes Ă©paules et mes jambes emmitouflĂ©es sous la couette, je suis morte de froid, mon corps tremble de lui-mĂȘme. Mes orteils sont frigorifiĂ©s. L'hiver a toujours Ă©tĂ© dangereux ici, dans les montagnes, c'est Ă  ce demander pourquoi la famille de Josh en a fait une tradition. Ce doit ĂȘtre une habitude pour lui, il a presque grandi ici le froid ne doit plus rien lui faire. Mais tant pis pour lui, moi je suis frĂȘle et je n'en peux plus. Je n'attends qu'une chose c'est qu'il ferme cette fichue fenĂȘtre et qu'il me rejoigne.
« Deux secondes, mon cƓur, j'essaie de mettre de l'ambiance. Je voudrai pas que les voisins nous Ă©pient pendant qu'on se rĂ©chauffe. » plaisante-t-il.
« Tu vas rien réchauffer du tout si tu continues. »
« Quoi ? Tu me brises le cƓur.. j'ai tout fait pour te ravir, c'est un peu de vent qui va m'empĂȘcher de te cĂąliner ? »
John tourne la poignée. Il me questionne du regard, feignant l'offense.
« Y'a personne Ă  des kilomĂštres, » je peste. « DĂ©pĂȘche toi ! »
Un sourire fend ses lĂšvres. Il s'approche du lit, retire sa veste, et grimpe dessus avant de se pencher au dessus de moi. Nos visages se rapprochent. Je m'appuie sur mes coudes de maniĂšre Ă  le rejoindre et pose un baiser sur sa bouche. La couverture glisse de mes Ă©paules, elle s'affaisse sur l'oreiller et m'arrache un frisson au passage âžșou alors c'est dĂ» Ă  Josh qui glisse sa main sur ma nuque, caressant ma mĂąchoire de son pouce. Mon bas ventre frĂ©tille. Je ferme les yeux et le laisse mener la danse.
Josh m'embrasse.
La journée a été rude, entre la marche à pied en montagne, la mise en place du chalet, Josh, moi, Hannah et Beth avons travaillé dur pour faire de leur maison de vacances un havre de paix. Le reste de l'année elle prend la poussiÚre alors il y avait de quoi faire.
J'ai pensĂ© Ă  ça toute la journĂ©e. Moi, lui, enfin seuls dans sa chambre, j'ai rĂȘvassĂ© entre deux coups de plumeau, entre trois batailles de boule de neige, et un dĂ©jeuner qui m'a laissĂ©e sur ma faim. Alors l'avoir Ă  prĂ©sent contre moi, ses mains sur mon corps et ses lĂšvres pressĂ©es sur les miennes, c'est une sensation fantastique. Je le veux encore plus prĂšs. Je veux entiĂšrement m'abandonner Ă  lui, oublier nos examens Ă  venir, la pression d'un avenir incertain et les attentes inaccessibles de nos parents. Tout s'effondre pendant qu'il fait glisser la couette le long de mes jambes et qu'il se faufile entre elles. Sa main remonte sur mon visage, il me force Ă  lever la tĂȘte et plonge sa langue entre mes lĂšvres. Je frĂ©mis. La pulpe de mes doigts palpite, mon cƓur s'emballe et je perds la raison. Un feu s'embrase en moi, qui me fait oublier toute sensation de fraĂźcheur, et qui me donne l'irrĂ©sistible envie de me laisser aller.
Josh a les lÚvres douces. Elles sont fines et onctueuses. J'ai toujours aimé les toucher, peu importe que ce soit avec les miennes, mon index ou d'autres parties de mon corps. J'aime les sentir se presser sur ma peau. Elles me donnent l'impression de voler. C'est aussi simple que ça; elles me touchent et plus rien n'existe, tout disparaßt pour ne laisser que lui et moi.
Mes mains remontent de ses Ă©paules jusqu'Ă  ses cheveux. Ses mĂšches s'emmĂȘlent, je les caresse. Nos lĂšvres persistent Ă  se rencontrer tandis qu'il me surplombe et que j'essaie de respirer entre deux baisers. Sa langue frĂŽle aussi la mienne. Je gĂ©mis. Les bruits humides de notre Ă©change me rend toute chose. Je n'arrive pas Ă  m'arrĂȘter. Je le sens partout autour de moi, tout ce que mes jambes touchent, mes bras, tout ce que mes oreilles entendent et mes narines sentent, tout ne se rĂ©sume qu'Ă  lui.
J'ai encore froid mais ses bras qui s'enroulent autour de ma taille et son torse qui Ă©crase ma poitrine m'engloutissent dans une bulle ardente. Je ne sais pas comment c'est possible mais Josh âžșqui Ă©tait vautrĂ© Ă  la fenĂȘtre quelques minutes plus tĂŽtâžș me rĂ©chauffe. Ses narines soufflent contre moi. Il grogne et baise mes lĂšvres.
Lorsque j'agrippe son cou et rouvre les yeux, j'entends la porte de la chambre grincer. Josh paraßt perplexe se détachant de moi.
« Joshua ? On vous dérange pas ? » dit une voix.
Nous tournons la tĂȘte. Sursautons.
« Beth ? Hannah ? »
Josh se sĂ©pare de moi, il s'avance sur le bord du lit puis se lĂšve, dĂ©glutissant. C'est au mĂȘme moment que ses sƓurs apparaissent dans le cadre de la porte, toutes deux accompagnĂ©es d'une couverture et de nourriture. EmbarrassĂ©e, je rattache une mĂšche de mes cheveux derriĂšre mon oreille et me racle la gorge, cela ne suffit pas Ă  faire disparaĂźtre le nƓud dans ma trachĂ©e.
« Qu'est-ce queâžș hum, vous ĂȘtes pas parties dormir ? » s'Ă©tonne mon copain.
« Il est trop tÎt. » affirme Beth.
« On voulait regarder un film. Vous venez ? » propose Hannah.
Assise en tailleurs, je leur fais un signe de la main auquel elles répondent avec enthousiasme. Hannah me sourit.
« On Ă©taitâžș » Josh me jette un coup d'Ɠil. « On Ă©tait un peu occupĂ©s. »
« Vous aurez tout le temps de vous rouler des pelles, aller, venez ! On va mettre un film d'horreur et on a trop peur de le regarder seules. »
« Viens nous protéger ! » insiste Hannah.
Josh est convaincu, il ne lui en faut pas plus; je le sais car il n'oserait jamais dire non Ă  ses sƓurs, elles lui sont trop prĂ©cieuses. Mais la maniĂšre dont il ne cesse de regarder dans ma direction me fait comprendre qu'il a peur de me dĂ©cevoir. Il a dĂ» saisir que je n'attendais que ça. MalgrĂ© l'affection que je porte Ă  mes deux amies, je ne suis pas venue dans ce coin perdu au beau milieu de nul part pour ne pas profiter de mon copain et des merveilles que du temps passer Ă  deux nous rĂ©serve. Toute l'annĂ©e j'y ai pensĂ©. Avec les Ă©tudes, les rĂ©visions et nos parents, c'est Ă  peine si nous avons eu le temps de passer du temps tout les deux. Ce soir c'Ă©tait l'occasion rĂȘvĂ©e.
Malheureusement je crois que je vais devoir me faire une raison.
Mes pieds touchent le sol, je me redresse et m'approche de mon copain. Un peu hors d'ici, il me fixe avec de gros yeux, j'ai du mal Ă  savoir si il est avec nous. Toutefois, au moment oĂč ma main prend la sienne, il nous revient.
« Allons-y, Josh. »
Il fronce les sourcils.
« Tu es sûre ? »
« Mhh. Tes sƓurs nous attendent, viens. »
Il bouge sans mal, il me suffit de le tirer un peu pour rejoindre Beth et Hannah. Elles nous ouvrent la porte, gloussant joyeusement, et je leur souris en retour. Elles partent sans nous, se prĂ©cipitant hors du couloir et dĂ©valant les escaliers en direction du salon. Beth s'exclame, sa sƓur rigole. Leur enthousiasme me fait chaud au cƓur, je ne me voyais vraiment pas demander Ă  Josh de refuser leur proposition, elles sont beaucoup trop adorables. Et puis je pars du principe que nous ne sommes pas seuls, ça serait idiot de notre part de rester de notre cĂŽtĂ© le premier soir, voire tout notre sĂ©jour ici.
Hannah et Beth l'auraient compris. Elles savent que Josh et moi sortons ensemble âžșdepuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , c'est Ă  peine si je me souviens de celles que j'ai passĂ© sans l'avoir Ă  mes cĂŽtĂ©sâžș ça ne les aurait pas dĂ©rangĂ©es de nous laisser seuls un peu. C'est loin d'ĂȘtre la derniĂšre fois que nous nous Ă©clipsons pour faire l'amour. NĂ©anmoins ce n'est pas le genre de chose que j'apprĂ©cie faire; garder leur frĂšre rien que pour moi, ne pas le partager et monopoliser sa soirĂ©e. Pas tout en sachant qu'il remuerait ciel et terre pour elles. Je prĂ©fĂšre largement leur faire plaisir et attendre un peu, ça n'est pas comme si il allait disparaĂźtre du jour au lendemain : nous avons le reste de nos vies pour nous rouler des pelles et nous amuser sous les draps. Je ne dis pas que ça ne m'embĂȘte pas, je sais juste reconnaĂźtre le bon choix Ă  faire dans une telle situation. Et puis nous allons passer une bonne soirĂ©e, dans les deux cas nous sommes gagnants.
Je me colle à mon copain et lÚve les yeux dans sa direction. Il m'est difficile de l'apercevoir avec toute cette obscurité mais je sens ses doigts serrer les miens et la chaleur de son corps partagée à la mienne. Josh est là, il me le fait savoir.
« Je viens de passer à cÎté de la meilleure partie de sexe de ma vie. » il peste, ce qui me fait rire.
« La meilleure ? »
« Je te jure j'en avais le pressentiment. Tu m'as vu ? Je nous ai mis dans une ambiance parfaite, ça t'a rĂ©chauffĂ©e en un clin d'Ɠil. »
« Abruti.. C'Ă©tait qu'une fenĂȘtre. »
« Ah ha, » il me reprend. « j'ai bien vu comment tu réagissais, tu m'as jamais sorti ça, ça veut tout dire. »
« Quoi, tu crois que tu t'améliores ? »
« Je crois ? J'en suis sûr ! »
Roulant des yeux, je lui tape le torse.
« Tu te sens pousser des ailes surtout, ça fait juste longtemps qu'on a rien fait. »
« Et ? Ça veut pas dire que mon attention au dĂ©tail n'y est pour rien. Tu serais surprise de voir ce qu'une bonne ambiance peut faire. »
« T'as appris ça dans un porno ? » je demande, rieuse.
« Ha ha, trÚs drÎle. »
Josh embrasse ma joue.
« T'es bien la seule nana que j'ai envie de voir jouir. J'ai testé une théorie et elle s'est avérée vraie, c'est tout. »
« C'est tellement gentil je prendrais presque ça pour un compliment. »
Nous arrivons enfin aux escaliers. Tout comme Hannah et Beth précédemment, nous les descendons. D'ici, je vois la lumiÚre de la télévision et entends mes deux amies se disputer à propos du film qu'elles veulent mettre, il y a apparemment deux films d'horreur sur lesquels elles n'arrivent pas à se mettre d'accord.
Josh tire sur ma main. Je m'arrĂȘte.
C'est doux, la maniĂšre dont il me tire Ă  lui et me presse au cƓur de ses bras. Je fonds dans son Ă©treinte. Son corps pressĂ© au mien et ses beau yeux sombres rivĂ©s sur ma petite personne. La lumiĂšre naturelle qui passe au travers des volets illumine son visage, ce sont des tons bleu, et avec tout ce noir dans le chalet je ne vois qu'une partie de son visage, mais ça me suffit. Je connais les moindres recoins de son ĂȘtre. Physique ou spirituel, je n'ai pas besoin de lumiĂšre pour le retrouver. C'est dur d'y croire. Que tout ça est rĂ©el, je veux dire. Cet univers est vaste, je suis une personne sur des milliards d'ĂȘtres existant dĂ©jĂ , et pourtant j'ai droit Ă  ça. J'ai la chance d'avoir celui que j'aime, d'ĂȘtre aimĂ©e en retour et de pouvoir en profiter pleinement, lorsqu'il me touche je m'en rends compte. Je me dis que c'est trop beau pour ĂȘtre vrai. Josh et moi c'est... c'est tout ce dont j'ai toujours rĂȘvĂ©. Et il est lĂ , il me caresse, me cajole et m'embrasse. Ses lĂšvres touchent ma joue alors qu'il est penchĂ© sur moi.
Je ne sais pas pourquoi il nous a arrĂȘtĂ© ici, entre les deux escaliers. Il m'a soudain prise dans ses bras et parsĂšme des baisers le long de mon visage.
Ça n'est que lorsqu'il atteint mes lĂšvres qu'il s'arrĂȘte. Il ne va pas ailleurs.
Josh m'embrasse amoureusement.
Nos lĂšvres se caressent, elles se touchent avec une affection pure et notre salive ne fait qu'une. Tandis que ses mains restent enroulĂ©es autour de ma taille, les miennes touchent son visage. Je le tiens. Les yeux clos, je maintiens sa tĂȘte dans mon emprise. Ça n'est pas assez pour rassasier ma faim de lui, mais je m'en contente largement.
Lorsque nous nous séparons et que nos fronts se touchent, je glousse malgré moi.
« Quoi ? » m'interroge Josh à bout de souffle.
Je pose mes mains sur son torse.
Embarrassée, je détourne le regard.
« Rien.. Je commence juste Ă  regretter d'avoir dit oui Ă  tes sƓurs. »
Mon cƓur me fait mal. Il bat trop vite. J'en ai la boule au ventre.
« C'est trop tard maintenant, si on change d'avis je crains que Hannah nous chasse. » plaisante-t-il.
« Tu penses ? »
« Ça serait pas la premiĂšre fois. Tu te rappelles quand on s'est Ă©clipsĂ©s Ă  Halloween ? »
« Ne m'en parles pas ! C'est Sam qui a dû nous sortir de là.. »
Josh rit. Il me caresse le haut du crĂąne avant de se dĂ©tacher de moi. Qu'il est beau... J'ai envie de l'embrasser. Je n'ai mĂȘme plus envie de bouger.
Je suis bien lĂ .
Parfaite.
« Josh, je— »
J'ai envie de lui dire que je l'aime. Cependant je n'ose pas, je me perds dans son regard et la splendeur de son regard m'ĂŽte les mots de la bouche. Je m'accroche Ă  lui. Je perds pieds.
« Tu regrettes totalement d'avoir dit oui. » me taquine-t-il.
J'Ă©touffe. Il fait chaud.
Pourtant mon corps est gelé.
« Tais toi.. » je marmonne.
« Avoue le. »
Son sourire carnassier me rend faible. De la paume de ma main, je frappe son torse et le foudroie du regard. Qu'est-ce qu'il peut m'agacer... Quand il s'y met c'est presque impossible de l'arrĂȘter.
« Tu m'aimes tellement tu peux pas passer cinq secondes sans me sauter dessus. »
« Ah ! Dis celui qui m'as embrassée. De nous deux c'est toi le pire. »
« Moi ? » s'offusque-t-il.
Je tire sur sa main et le force Ă  avancer. Il me dĂ©stabilise, je peux mĂȘme plus le regarder dans les yeux.
« C'est toi qui m'as suppliĂ© d'aller dans la chambre pour— aĂŻe ! Me pince pas ! »
« Tais toi alors. » je réplique dans un rictus taquin.
« T'es violente quand t'es sexuellement frustrée ? C'est nouveau ça. »
Josh se rapproche de moi, je sursaute au contact de ses lĂšvres sur ma nuque. Il murmure ensuite au creux de mon oreille :
« On dirait que je vais devoir y remédier. »
« B—Bouge de lĂ ... »
J'essaie de me sĂ©parer de lui, c'est sans compter ma main dans la sienne. Elle nous relie. J'ai beau essayer de la reprendre, Josh me devance et s'en saisit. Il entremĂȘle nos doigts et pouffe.
« Je t'ai vexée ? Roh, c'était pour rigoler. »
Nous continuons de nous chamailler mĂȘme une fois arrivĂ©s auprĂšs de Hannah et Beth, assises sur le canapĂ© et fauteuil. Hannah nous salue, elle fait signe Ă  sa sƓur qui nous scrute. Je pousse Josh d'un coup de coude et le laisse agoniser en rejoignant les filles.
« Tout va bien ? » s'inquiÚte Beth.
« Bien sûr, pourquoi ça n'irait pas ! »
Entre deux gémissements de douleur Josh lÚve son pouce en l'air.
« Nickel-chrome. »
« Tu vois ? Nickel-chrome il a dit. » j'affirme.
Hannah pouffe.
« Vous ĂȘtes ingĂ©rables. » dit-elle.
« Aller, Joshua, tu fais attendre tes sƓurs, on y va, on y va ! »
C'est avec toute la conviction du monde que je me saisis de son poignet et le tire. Josh se tient le ventre de son autre main, lĂ  oĂč je l'ai gentiment frappĂ©. Il ne se dĂ©bat pas. Il me laisse l'installer sur le canapĂ©, je pars ensuite nous prendre une petite couverture, sachant qu'il fait un froid hivernal dans le salon, et reviens auprĂšs de lui afin de me blottir dans ses bras. Je saute presque. Ça n'est pas la nuit dont j'avais rĂȘvĂ©, l'idĂ©e de passĂ©e trois heures blottie dans les bras de Josh ne me dĂ©plaĂźt pas pour autant, mĂȘme si nous n'allons rien faire de concret. Mon copain me rĂ©ceptionne, il passe ses bras autour de mon ventre et ne dit rien lorsque je pose la majoritĂ© de la couverture sur moi. J'ose mĂȘme plier mes jambes et poser mes genoux sur ses cuisses.
« Vous ĂȘtes installĂ©s, c'est bon ? » demande Hannah, la tĂ©lĂ©commande en main.
« C'est parfait. » murmure Josh, complÚtement écrasé, mes bras autour de son cou.
« L'idiot.. » dit Beth en roulant des yeux.
Hannah clique sur un bouton et l'Ă©cran s'illumine, je retiens mon souffle.
Josh et ses sƓurs semblent immĂ©diatement pris par le film, tandis que moi, il faut d'abord que je m'habitue Ă  cette scĂšne. Pas seulement le salon, le chalet, mais les Washington et le simple fait que ce week-end me restera en mĂ©moire pour les annĂ©es Ă  venir. Personne ne bouge. Je les regarde tour Ă  tour. Lorsque vient celui de mon copain, je ne peux m'empĂȘcher de fondre; mes lĂšvres se plissent et mon regard s'attendrit. Je caresse l'extrĂ©mitĂ© de sa mĂąchoire, le dĂ©but de sa pilositĂ© et colle ma tĂȘte Ă  la sienne : la position est inconfortable, je ne vais pas tarder Ă  gigoter pour m'allonger, mais pour le moment c'est exactement ce que je veux; ĂȘtre proche de Josh, alors ça me suffit.
Du coin de l'Ɠil derriĂšre l'une des fenĂȘtres, j'apperçois quelque chose. Un mouvement.
« Mhh ? »
Je me redresse.
Qu'est-ce que c'Ă©tait ?
« Mhh ? Quoi ? » s'inquiÚte Josh.
Il me rapproche de lui, la tĂȘte relevĂ©e.
« Hein ? »
« Qu'est-ce qu'il y a ? » il chuchote.
Je me rassois.
« Ça devait ĂȘtre mon imagination.. DĂ©solĂ©e. » je murmure en retour.
Beth tapote l'accoudoir du canapé.
« Chuut ! »
Josh et moi nous regardons, j'esquisse un sourire amusĂ©. Être grondĂ©s de la sorte est plutĂŽt comique. Josh me serre contre lui, il me laisse le temps de bouger afin de me mettre plus Ă  l'aise tout en reportant son attention sur l'Ă©cran de la tĂ©lĂ©vision. N'ayant pas d'autre choix je fais de mĂȘme. Je presse ma tĂȘte sur son Ă©paule, enivrĂ©e par sa prĂ©sence et observe la mĂȘme chose que mes trois amis. De temps Ă  autre Beth et Hannah font circuler leur bol de confiserie âžșpop-corn au caramel et chipsâžș, le film est parsemĂ©e de bruits de grignotages, de cris. Et mĂȘme parfois de baisers. C'est parfait. Tout est parfait.
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a-room-of-my-own · 1 year ago
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Ruben Rabinovitch, psychologue et psychanalyste, a reçu dans son cabinet des jeunes qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (pour braquage, violence, viol
). Il tente de percer à jour, avec les outils de la psychologie, les ressorts de la violence.
Le manteau de destructions et de pillages qui a recouvert la France ces derniĂšres semaines a produit un effet de sidĂ©ration sur la sociĂ©tĂ© et l’a laissĂ©e en Ă©tat de choc. Le choc est un Ă©tat provoquĂ© par la surprise, mais Ă  combien de reprises peut-on ĂȘtre successivement surpris par le mĂȘme phĂ©nomĂšne ? Le traumatisme actuel rĂ©side plutĂŽt dans l’impossibilitĂ© de continuer Ă  ignorer ce que l’on savait dĂ©jĂ .
Chacun cherche alors des explications comme naguĂšre les sourciers l’eau souterraine Ă  l’aide de leur baguette : la prĂ©caritĂ©, le manque d’autoritĂ©, le racisme, l’absence des pĂšres, les violences policiĂšres, l’échec de l’intĂ©gration, le capitalisme, le gauchisme, etc. De bonnes causes bien grasses et bien empaquetĂ©es qui doivent permettre de prolonger le dĂ©ni encore un peu.
DEUX YEUX : UN D’AMOUR ET UN DE HAINE
« Pour voir une chose entiĂšrement, Ă©crivait Nietzsche dans Humain, trop humain, il faut avoir deux yeux : un d’amour et un de haine. » La jouissance de dĂ©truire n’a pas de cause, mais des occasions dont elle profite. Les ĂȘtres humains sont tous frĂšres, certes. Mais ils ne le sont pas moins par la fraternitĂ© que par le fratricide.
Ce que j’ai pu apprendre du fonctionnement psychique de ces meutes ultra-violentes, de leurs caves et de leurs clans, de leur jouissance et sa destructivitĂ©, de leur organisation familiale et de leurs fantasmes inconscients, je le dois Ă  ma rencontre avec ces individus eux-mĂȘmes, Ă  leurs enfants, aux mĂšres de leurs enfants, et Ă  certaines de leurs sƓurs qui les ont fuis comme elles l’ont pu, quand elles l’ont pu, dĂšs qu’elles l’ont pu.
Durant mes premiĂšres annĂ©es d’exercice, je recevais Ă  mon cabinet de psychanalyste des jeunes gens qui allaient passer en jugement ou qui sortaient de prison (braqueurs, tabasseurs, violeurs). Ils ne venaient pas faire une analyse, ils n’en avaient ni l’envie ni les capacitĂ©s psychiques. Ils venaient rĂ©cupĂ©rer un courrier tamponnĂ© de ma main attestant de leur suivi psychologique exigĂ© par le juge comme preuve de leur bonne volontĂ© Ă  se rĂ©insĂ©rer. Contre ce prĂ©cieux sĂ©same, il leur fallait bien me parler un peu. J’ai Ă©galement reçu, cette fois Ă  leur propre initiative, des rĂ©chappĂ©es, exclusivement des femmes. Elles avaient grandi auprĂšs d’eux et malgrĂ© eux, s’étaient dĂ©brouillĂ©es pour obtenir les diplĂŽmes qu’elles pouvaient et, dĂšs leurs premiers salaires, avaient cessĂ© d’espĂ©rer et quittĂ© les « quartiers » pour pouvoir commencer Ă  vivre.
L'ABSENCE DES PÈRES ?
J’ai reçu enfin, adressĂ©s par un gĂ©nĂ©raliste d’Aubervilliers, des enfants, des femmes et des ex-femmes des membres de ces groupes ultra-violents. Le premier petit garçon que j’ai reçu devait avoir sept ans. La mĂšre avait amenĂ© son fils parce qu’au retour d’un moment avec son pĂšre, l’enfant s’était mis Ă  flamber d’hallucinations plus terribles encore qu’à l’habitude. Il faut dire que le pĂšre, parti des annĂ©es auparavant et qui n’en continuait pas moins Ă  terroriser la mĂšre, avait emmenĂ© son fils le week-end prĂ©cĂ©dent chez un imam de cave d’immeuble qui avait pratiquĂ© sur l’enfant un effrayant rituel d’exorcisme. Car au risque de gĂącher l’enthousiasme actuel, l’absence des pĂšres dans les « quartiers » est souvent moins dĂ©lĂ©tĂšre que leur prĂ©sence.
Voici, en vrac, quelques constatations que j’ai pu faire depuis le poste d’observation qui est le mien.
La premiĂšre chose que je puis dire c’est que penser que la pauvretĂ© engendre la violence est une considĂ©ration de bourgeois. La bourgeoisie se flatte en supposant chez ceux qui ne bĂ©nĂ©ficient pas des mĂȘmes conditions matĂ©rielles qu’elle une dĂ©tresse qui pousserait lĂ©gitimement Ă  tous les crimes. La pauvretĂ© aggrave bien des situations, Ă  n’en pas douter, mais elle n’en est pas Ă  l’origine, jamais. Les enjeux de la violence sont plus complexes, plus profonds, plus inquiĂ©tants aussi. Rappelons au passage ce que Baldassare Castiglione, Ă©crivain et diplomate italien de la Renaissance, avait consignĂ© dans son Livre du courtisan : « En pardonnant trop Ă  qui a failli, on fait injustice Ă  qui n’a pas failli. »
VIOLENCE
La seconde chose est que les enfants que j’ai pu voir n’étaient pas nĂ©cessairement tous battus mais que tous Ă©taient des enfants qui avaient vu leur mĂšre prendre des coups. La violence envers les femmes est pour ainsi dire consubstantielle Ă  la mentalitĂ© de ces meutes ultra-violentes. C’est mĂȘme une condition d’appartenance et de reconnaissance entre pairs. PrĂ©cisons tout de mĂȘme que par violence, on ne dĂ©signe pas ici celle des « stĂ©rĂ©otypes de genre » mais bien celle des insultes, des menaces et des coups. Des menaces qui en restent rarement au stade de la menace et des coups qui sont parfois mortels.
Les pĂšres ensuite, venons-y donc. Ils ne sont pas si absents qu’on veut bien le dire. Les enjeux sont autres. Les pĂšres n’ont souvent pas souhaitĂ© l'ĂȘtre. Ils voulaient des relations sexuelles et refusaient de mettre des prĂ©servatifs parce que leur plaisir doit toujours l’emporter sur toute autre consĂ©quence. Il leur arrive certes d’ĂȘtre absents, mais il leur arrive plus souvent encore de faire de leurs enfants les complices de leurs activitĂ©s illĂ©gales. Un certain nombre ne s’identifie pas psychiquement comme des pĂšres pour leur fils mais perversement comme les grands frĂšres caĂŻds de leurs petits frĂšres apprentis caĂŻds. Je me souviens d’un autre petit garçon dont le pĂšre avait volĂ© devant lui Ă  d’autres enfants leurs jouets pour les lui offrir. Le petit garçon lui avait rĂ©pondu interdit : « Mais c’est Ă  mon copain ? » En l’insultant, le pĂšre lui avait rĂ©pondu que ce n’était plus Ă  son copain puisqu’il venait de le lui prendre et avait cassĂ© le jouet devant son fils pour ne pas avoir pris immĂ©diatement part Ă  son association de malfaiteurs.
Le petit garçon avait bien reçu le message : Ă  l’avenir, il aurait le choix entre ĂȘtre le complice ou la victime de son pĂšre. Les pĂšres ne dĂ©sirent pas que leurs fils s’en sortent et dĂ©vient du chemin de la brutalitĂ© et du gangstĂ©risme qui est le leur. À l’inverse, toute Ă©mancipation de leur progĂ©niture serait vĂ©cue comme un dĂ©saveu personnel et une offense faite au groupe auquel ils appartiennent. Ce n’est pas que « l’ascenseur rĂ©publicain » soit « en panne » mais que l’école, mĂ©prisĂ©e et haĂŻe, n’est pas un lieu par lequel leurs enfants pourraient s’émanciper, mais l’enclave insupportable d’un clan rival sur leur territoire : le clan de l’État. L’organisation familiale de ceux dont l’impulsivitĂ© n’a aucune barriĂšre est montĂ©e psychiquement sur le modĂšle du clan et non sur celui de la famille nuclĂ©aire (papa, maman et les bambins). Ne pas prendre la mesure de la diffĂ©rence entre ces univers mentaux serait jeter la discipline anthropologique et le legs de Maurice Godelier aux ordures.
LE GHETTO ET LE CLAN
Ces meutes ne sont pas composĂ©es de communautĂ©s rassemblant des individus mais de clans dont les membres forment un mĂȘme corps, un mĂȘme organisme. Le clan est travaillĂ© par des fantasmes de fusion. DĂšs lors, comme l’a lumineusement dĂ©crit le psychiatre Maurice Berger, ceux qui en font partie ne sont pas libres de s’éloigner physiquement, gĂ©ographiquement ou intellectuellement. Toute sĂ©paration serait vĂ©cue pour le membre comme pour le clan lui-mĂȘme comme une amputation intolĂ©rable et une trahison insupportable. J’ai entendu une patiente raconter comment, dans « sa » citĂ©, un jeune homme avait Ă©tĂ© laissĂ© pour mort par un gang d’une autre citĂ© parce qu’il entretenait une liaison avec une fille de chez eux, une fille Ă  eux. De cela, il faut bien en dĂ©duire qu’il ne s’agit pas de « ghettoĂŻsation », mais de sĂ©questration. Dans un ghetto, on est enfermĂ© de l’extĂ©rieur. Dans un clan, on est sĂ©questrĂ© de l’intĂ©rieur.
Cela permet de rendre un peu plus lisible les phĂ©nomĂšnes auxquels nous avons rĂ©cemment assistĂ©. Tout dĂ©truire et nuire aveuglĂ©ment Ă  ceux qui n’ont pas commis de crime ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une faute morale que si chaque individu est tenu pour l’unique responsable de ses actes. Puisqu’il n’y a pas d’individus dans la mentalitĂ© de ces meutes, ce qui est fait au membre d’un clan est fait Ă  l’ensemble du clan. RĂ©ciproquement, ce qui est fait par le membre d’un autre clan (gang rival d’une autre citĂ©, forces de l’ordre, État) l’autre clan en est tout entier responsable, sans discrimination. La haine de la police est une haine a priori et non une haine a posteriori. Ajoutons Ă  cela que la perte d’un de leurs membres n’est pas vĂ©cu sous la modalitĂ© du deuil, du chagrin et de la tristesse mais sous la modalitĂ© de la haine, de la colĂšre et de la vengeance. Ces clans ne sont pas structurĂ©s autour de la culpabilitĂ©, mais autour de l’honneur et de l’humiliation.
On dit de ces destructions et de ces pillages qu’ils ne sont pas politiques, parce qu’on n’y voit pas de banderoles peinturlurĂ©es de revendications sociales. Ces Ă©meutes sont pourtant Ă©minemment politiques. Les gangs ultra-violents savent trĂšs bien ce qu’est la RĂ©publique, son modĂšle d’organisation sociale, son projet et sa substance. Sans doute mĂȘme mieux que le camp rĂ©publicain lui-mĂȘme, empĂȘtrĂ© dans sa tĂ©tanie, sa lĂąchetĂ© et son hĂ©bĂ©tude. Ils ont d’ailleurs trĂšs bien su identifier tous les symboles et les postes avancĂ©s de la RĂ©publique puisqu’ils ont brĂ»lĂ© ceux qui se trouvaient sur leur territoire Ă  eux. L’école, le commissariat, le centre des impĂŽts, la mairie, les policiers et la famille du maire : tout cela est ou appartient au clan d’en face qui a tuĂ© un des leurs.
Les « solutions », comme on dit, sont aussi simples qu’irreprĂ©sentables actuellement. Car ces gangs ne sont pas forts, ils sont seulement ultra-violents. Ils n’ont de puissance que celle qui leur est concĂ©dĂ©e et de pouvoir de nuisance que celui que la RĂ©publique jouit d’essuyer. Ces gangs ne sont pas la cause mais le symptĂŽme de la dĂ©sintĂ©gration rĂ©publicaine. Pourtant, le pessimisme est un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir. Le philosophe russe Nicolas Berdiaev Ă©crivait dans un article paru en 1936 : « La libertĂ© n’est pas un droit, c’est un devoir. »
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marie-swriting · 2 years ago
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Une Nouvelle Leçon - Robin Buckley
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Résumé : Tu ré-emménages à Hawkins aprÚs plusieurs années loin de ta meilleur amie et premier bisou, Robin Buckley.
Warnings : fluff, mutual pining, un peu d'homophobie intériorisé, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.2k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Kissing Lessons par Lucy Dacus
La respiration haletante, tu frappes Ă  la porte de ton cours d’histoire rapidement. La professeure arrĂȘte de faire son cours et t’invite Ă  entrer. Tu ouvres la porte et souris de maniĂšre gĂȘnĂ©e. Sans t’en rendre compte, tu jettes un coup d'Ɠil Ă  la classe, tes yeux se posent sur un visage que tu reconnais en un instant malgrĂ© les annĂ©es : Robin Buckley, ta premiĂšre meilleure amie. Ta respiration s’accĂ©lĂšre, mĂȘme si tu ne cours plus. Pendant ce temps, la professeur te regarde, attendant ton explication. Tu dĂ©taches tes yeux de Robin, te racles lĂ©gĂšrement la gorge et prends enfin la parole : 
- DĂ©solĂ©e pour le retard, je n’arrivais pas Ă  trouver la salle.
- Y/N Y/L/N, c’est ça ? questionne-t-elle et tu hoche la tĂȘte. C’est ton premier jour donc ne t’inquiĂšte pas. Prends place, on vient tout juste de commencer. Par ailleurs, pourrais-tu venir me voir Ă  la fin du cours ? ajoute-t-elle aprĂšs que tu te sois assise.
Tu tentes de suivre le cours, ne voulant pas avoir encore plus de retard sur le programme. Tu viens tout juste de rĂ©-emmĂ©nager Ă  Hawkins et l’annĂ©e scolaire a commencĂ© depuis plusieurs mois alors tu vas devoir travailler Ă©normĂ©ment durant ses premiĂšres semaines Ă  Hawkins High School. Toutefois, tu ne peux t’empĂȘcher de penser Ă  Robin qui est seulement deux chaises derriĂšre toi. Ses cheveux sont plus courts qu’avant et son style vestimentaire est trĂšs diffĂ©rent, ce n’est plus les goĂ»ts de sa mĂšre, mais les siens. Tu la trouves mignonne, tout comme quand tu Ă©tais plus jeune. Tu ignores si tu devrais aller lui parler aprĂšs les cours. AprĂšs tout, vous ne vous ĂȘtes pas vues depuis vos sept ans, elle ne t’a sĂ»rement pas reconnue. Si tu allais lui parler, peut-ĂȘtre que tu rendrais la situation embarrassante. Non, c’est mieux que tu fasses comme si tu ne la connaissais pas, sauf si elle venait te parler. Mais tu voudrais tellement lui parler de nouveau. Tes pensĂ©es continuent Ă  se bousculer dans ta tĂȘte jusqu’à ce que la sonnerie retentit. Tout le monde range ses affaires et fuit la salle alors que tu marches jusqu’au bureau de ta professeure.
- Comment s’est passĂ© ce premier jour ? Pas trop compliquĂ© Ă  suivre en classe ? s’inquiĂšte-t-elle et tu hausses les Ă©paules.
- Dans certaines matiĂšres, si, mais les professeurs ont dit qu’ils allaient m’aider si besoin, autrement, j’ai surtout besoin de me repĂ©rer dans le lycĂ©e, rĂ©ponds-tu et elle te sourit.
- Tu t’y feras vite, notre lycĂ©e n’est pas si grand. Si tu as des questions, n’hĂ©site pas Ă  les poser. Bon, je ne te retiens pas plus longtemps, bon week-end, Y/N.
- A vous également, madame. 
Tu quittes la salle et te diriges vers la sortie. Quand tu passes la porte, Robin vient Ă  ta rencontre, la nervositĂ© se lisant sur son visage alors qu’un grand sourire prend place sur le tien.
- Y/N, hey ! C’est moi, Robin Buckley, se prĂ©sente-t-elle et tu rigoles lĂ©gĂšrement. 
- Je sais, je t’ai reconnue.
- Ah ouais ? Je pensais
 enfin j’imaginais que tu

- Que je t’aurais oubliĂ© ? demandes-tu, surprise et elle hoche la tĂȘte. Robin, tu es ma premiĂšre meilleure amie, je ne pourrais jamais t’oublier. Par contre, j’avais peur que ça soit le cas pour toi.
- Jamais j’aurais pu t’oublier Ă©galement ! rĂ©torque Robin, presque outrĂ©e. Je suis tellement contente que tu sois de retour, tu m’as tellement manquĂ©e ! Tu es revenue quand ?
- Il y a deux semaines, mais j’ai aidĂ© mes parents Ă  emmĂ©nager jusqu’à hier. 
- Vous allez rester longtemps ? 
- Pour l’instant, on a pas prĂ©vu de repartir, informes-tu et son visage s’illumine. 
- C’est vrai ? 
- Ouais ! Donc, on va pouvoir se revoir comme avant. Il faut qu’on s’organise quelque chose d’ailleurs et tu dois aussi me faire un tour dans Hawkins ! Certaines choses ont bien dĂ» changer dans cette vieille ville, t’exclames-tu, excitĂ©e. 
- Pas tellement, mais je te ferai une visite avec plaisir.
- Super. Oh, attends ! commences-tu avant de sortir un bout de papier et un stylo, tu Ă©cris rapidement quelque chose avant de continuer : c’est mon numĂ©ro, appelle-moi et on pourra choisir un jour pour se voir.
- Bien sûr. 
Tu t’apprĂȘtes Ă  ajouter quelque chose quand vous entendez klaxonner et en tournant la tĂȘte, tu vois la voiture de ta mĂšre. 
- DĂ©solĂ©e, je dois y aller, ma mĂšre m’attend. 
- T’inquiĂšte, je dois aller travailler Ă©galement.
- Je suis trùs contente de t’avoir revue Robin. 
- Moi aussi.
Tu lui fais un dernier sourire avant de courir dans la voiture de ta mĂšre. Pendant ce temps, Robin te regarde, paralysĂ©e. Elle n’arrive pas Ă  croire que tu sois de retour. Son cerveau commence Ă  fumer tellement elle pense Ă  tout ce que ton retour reprĂ©sente. Elle n’attend pas plus longtemps avant de partir Ă  Family Video. 
Quand elle arrive Ă  son travail, Steve n’a pas le temps de relever la tĂȘte que Robin pose ses mains sur le comptoir, une expression grave sur son visage. 
- On a eu une urgence, Steve.
- Une urgence ? Quelle urgence ? questionne-t-il en regardant les alentours, inquiet.
- Non, une urgence “fille”. Y/N est de retour, dĂ©clare-t-elle avec sĂ©rieux et Steve fronce les sourcils. 
- Je suis censĂ© savoir qui c’est ?
- Je vais te la faire courte, commence Robin et Steve sait qu’elle ne va pas “la faire courte”, Y/N c’était ma premiĂšre meilleure amie. On s’est rencontrĂ©es en maternelle. On Ă©tait hyper proches, limite fusionnelles ! Je pense mĂȘme que nos parents en avaient marre qu’on traĂźne tout le temps ensemble. Bref, on Ă©tait vraiment comme les deux doigts de la main, tu vois ? Et un jour, en CE1, Y/N avait le bĂ©guin sur ce gamin, Justin. Franchement, je sais toujours pas ce qu’elle lui trouvait, il Ă©tait un peu bĂȘte. Il avait vraiment des rĂ©flexions dĂ©biles parfois et il Ă©tait mĂȘme pas drĂŽle.
- Robin, va droit au but, l’interrompt Steve.
- Le fait est qu’elle avait le bĂ©guin sur lui et elle voulait lui avouer ses sentiments, mais elle savait pas comment s’y prendre alors elle m’a demandĂ© de l’aide et Ă©tant une bonne meilleure amie, j’ai acceptĂ©. On est allĂ©es chez moi et on a essayĂ© de jouer la scĂšne, on a essayĂ© d’imaginer ce qu’elle devrait lui dire. Un coup, je disais comment elle devrait faire et elle montrait ce qu’elle pensait faire. Plus on imaginait les scĂ©narios, plus elle avait confiance. Elle Ă©tait sĂ»re de pouvoir avoir Justin, elle en Ă©tait tellement sĂ»re qu’elle voulait se prĂ©parer pour
 le bisou. On avait sept ans alors je lui ai dit qu’on pouvait s'entraĂźner. C’était un petit bisou de rien du tout, je n’y avais pas pensĂ© plus que ça au dĂ©but, puis quand elle a commencĂ© Ă  se rapprocher de plus en plus de Justin, j’ai commencĂ© Ă  ĂȘtre super protectrice, surtout qu’on commençait Ă  parler de moins en moins et j’étais convaincue que j’étais en train de perdre ma meilleure amie, mais c’était clairement plus et

- En gros, t’avais le bĂ©guin pour elle ? demande Steve, tentant de comprendre la situation. 
- C’était mon tout premier bĂ©guin, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ  partie dans un autre État quand j’ai rĂ©alisĂ© que peut-ĂȘtre mes sentiments pouvaient ĂȘtre plus profonds que ça et on a perdu contact alors je pensais que ses sentiments de gamines n’étaient rien de plus que ça, des sentiments de gamines, mais Steve quand je l’ai vue entrer dans mon cours d’histoire
 Je ne saurais mĂȘme pas l’expliquer. Elle est si belle et elle ne m’a pas oubliĂ©e, contrairement Ă  ce que je pensais ! On a parlĂ© un peu, elle m’a mĂȘme donnĂ© son numĂ©ro et Steve, je crois que j’ai toujours des sentiments pour elle, finit Robin, les yeux brillants. 
- Enfin, l'un de nous va ĂȘtre en couple, dĂ©clare-t-il avec un sourire.
- On n’en est pas encore là ! 
- T’as dit qu’elle t’avait donnĂ© son numĂ©ro, je pense que c’est un bon signe.
- Elle veut juste que je lui fasse visiter les nouveaux endroits de la ville et qu’on sorte comme des amies. Ça ne veut rien dire !
- Si tu ne testes pas, tu ne pourras jamais en ĂȘtre sĂ»re, affirme Steve et les yeux de Robin s’ouvrent en grand.
- Tu rĂ©alises Ă  quel point c’est risquĂ© ?
- Mais t’as l’excuse parfaite de votre moment en CE1 pour justement tĂąter le terrain. Faut juste amener l’histoire discrĂštement, suggĂšre-t-il comme si c’était Ă©vident. 
- Tu veux dire la chose que je ne sais pas faire ? 
- Je suis sûr que tu dramatises. Appelle-la pour au moins organiser une sortie, tu aviseras aprÚs, continue Steve en prenant le téléphone et le posant devant Robin. 
- Je peux pas, on est au travail.
- C’est vrai qu’on a tellement de clients actuellement, dit ironiquement Steve en montrant les lieux vides de sa main.
- Tu sais que je te déteste, déclare Robin avec un sourire hypocrite. 
- N’oublie pas de me remercier quand tu seras enfin en couple.
- Abruti. 
Robin prend une grande respiration tout en sortant le papier de sa poche de jean. Elle admire le papier avant de saisir le tĂ©lĂ©phone et de composer le numĂ©ro. IntĂ©rieurement, elle prie pour que tu ne rĂ©pondes pas ainsi elle pourra te rappeler chez elle, loin du regard de son meilleur ami. Cependant, tu n’écoutes pas ses priĂšres et dĂ©croches au bout de cinq sonneries.
- Allî, Y/N, c’est Robin, commence-t-elle, totalement nerveuse. 
- Robin ? Hey ! Je m’attendais pas à ton appel tout de suite.
- DĂ©solĂ©e, je te dĂ©range peut-ĂȘtre ? Je peux te rappeler plus tard, c’est pas grave.
- Non ! cries-tu en devinant qu’elle allait raccrocher. Ce que je voulais dire, c’est que je pensais que tu Ă©tais au travail, donc je pensais que tu m'appellerais plus tard ou dans le week-end. 
- J’avais cinq minutes donc je me suis dit que je pourrais te passer un coup de fil pour qu’on se voie ce week-end ou un autre jour la semaine prochaine, si ça t’arrange mieux ou un autre moment, enfin dis-moi quand ça t’arrange, t’as sĂ»rement encore pleins de cartons Ă  dĂ©baller, divague Robin alors que Steve la regarde dĂ©sespĂ©rĂ©. 
- Robin, ce week-end, ça me va, affirme-tu avec joie. En fait, je rĂȘve seulement d’un moment loin des cartons. On peut se voir demain ? Et on pourrait se faire une soirĂ©e pyjama chez moi, comme au bon vieux temps. 
- Pourquoi pas ! 
- Parfait, je viens te chercher demain ? Je peux prendre la voiture de mes parents donc ça sera plus simple pour sortir.
- Cool, ça m’arrange bien, car je n’ai toujours pas le permis, ça coĂ»te trop cher, ajoute Robin, se maudissant pour cette information inutile. 
- Ça, c’est sĂ»r, rigoles-tu. On se dit Ă  demain, alors ?
- Ouais, Ă  demain, Y/N.
Quand vous raccrochez, un immense sourire est visible sur le visage de Robin. Steve voit qu’elle fait tout pour contenir sa joie et il pense que c’est adorable la façon dont Robin est dans tous ses Ă©tats Ă  cause de ses sentiments pour toi.
Le reste de son temps Ă  Family Video, Robin ne fait que de parler de votre sortie Ă  Steve. Elle lui partage tous les scĂ©narios possibles. Un coup, elle imagine le moment le plus mignon du monde et un autre elle pense que tu vas la repousser avec violence. Quand elle rĂ©flĂ©chit au pire, Steve fait tout pour la rassurer. Il ne peut imaginer Ă  quel point ça peut ĂȘtre compliquĂ© pour elle d’avoir des sentiments pour une fille et de ne pas pouvoir ĂȘtre aussi ouverte sur ces sentiments comme elle le voudrait, alors il l’encourage un maximum, espĂ©rant qu’elle ne se stresse pas trop le lendemain et accidentellement sabotager elle-mĂȘme ce moment avec toi.
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Quand tu rĂ©cupĂšres Robin chez elle, vous n’attendez pas avant de rouler dans la ville, sans destination prĂ©cise en tĂȘte. Robin te raconte les derniers potins sur la ville et tu l’écoutes avec attention. Vous parlez Ă©galement des annĂ©es que vous avez manquĂ©es. Les conversations s'enchaĂźnent facilement, comme si vous ne vous Ă©tiez jamais perdues de vue. La retrouver auprĂšs de toi te remplit de bonheur, tu apprĂ©cies sa compagnie. Tu savais qu’elle te manquait, mais tu n’avais jamais imaginĂ© que c’était Ă  ce point. Plus tu parles avec Robin, plus tes sentiments d’autrefois deviennent de plus en plus forts. A certains moments, tu dois te retenir de parler, sachant que tu te trahirais. Robin est dans la mĂȘme situation. Elle voudrait “tĂąter le terrain” comme Steve l’a conseillĂ©, mais elle ne veut pas ruiner votre moment, alors elle Ă©vite d’évoquer votre moment de primaire.
Le soir, vous commencez votre soirĂ©e pyjama, presque comme quand vous aviez sept ans, la seule diffĂ©rence est que vous ne jouez pas avant de parler. Quand vous Ă©tiez plus jeunes, vous jouiez jusqu’à ce que tes parents viennent Ă©teindre les lumiĂšres, Ă  ce moment-lĂ  vous passiez votre nuit Ă  parler discrĂštement. Enfin c’est que vous pensiez Ă  l’époque, mais tes parents t’ont avouĂ© plus tard qu’ils savaient que vous ne dormiez pas. Par ailleurs, tu en informes Robin et elle s’esclaffe en l’apprenant. Vous continuez Ă  rigoler pendant plusieurs minutes. Quand vous reprenez enfin vos esprits, tu la regardes avec tendresse et tu souris alors que vous ĂȘtes allongĂ©es sur ton lit. 
- Ça fait longtemps que je n’avais pas passĂ© une aussi bonne soirĂ©e, dĂ©clares-tu et Robin fronce les sourcils.
- Tu vas pas me faire croire que notre soirée pyjama rivalise avec tes soirées de lycée.
- Qui te dit que je suis invitée ?
- Y/N, je suis pas bĂȘte. T’as forcĂ©ment plein d’amis dans ton ancien lycĂ©e, rĂ©torque-t-elle comme si c’était Ă©vident.
- Loin de lĂ  ! J’avais deux amis avec qui je n’étais pas vraiment proche et un petit ami avec qui je suis restĂ©e tout juste un mois.
- J’ai dĂ» mal Ă  y croire.
- Crois-le ou non, mais c’est compliquĂ© de trouver une aussi bonne meilleure amie que toi. Ou tout simplement une personne en gĂ©nĂ©ral avec qui j’arrive avoir une connexion aussi forte, informes-tu et Robin essaye de chercher un message cachĂ© dans tes mots. 
- Comment ça “une personne en gĂ©nĂ©ral” et ton petit ami alors ?
- Comme je t’ai dit, ça n’a pas durĂ©. J’ai rompu avec lui avant de partir.
- Tu ne voulais pas faire une relation à distance ? demande-t-elle et tu hausses les épaules, cherchant la meilleure façon pour expliquer la situation.
- Ce n’est pas vraiment ça. J’aurais rompu mĂȘme si je n’étais pas partie parce que
 je ne sais pas comment dire, mais mes sentiments pour lui n’avaient pas l’air si forts que ça et quand je l’embrassais, ça paraissait
 bizarre. 
Le cerveau de Robin se fige en entendant tes mots. Elle se demande si elle doit analyser avec plus d’attention ce que tu as dit. AprĂšs tout, ça a l’air assez proche de son expĂ©rience, mais peut-ĂȘtre que tu n’étais tout simplement pas amoureuse de ce garçon, mais que tu es quand mĂȘme seulement attirĂ©e par les hommes. Robin prend son courage Ă  deux mains et commence Ă  “tĂąter le terrain” : 
- Faut croire que tu aurais besoin d’une nouvelle leçon de baisers, alors, dĂ©clare-t-elle de maniĂšre dĂ©contractĂ©e et tu ne lui rĂ©ponds pas tout de suite, la faisant paniquer. DĂ©solĂ©e, je ne voulais pas rendre la situation embarrassante.
- Tu te rappelles vraiment de ça ? questionnes-tu avec une once d’espoir.
- Ouais. Enfin, c’était par rapport Ă  ton premier amoureux et ton premier bisou donc c’était important pour toi. Je serais une mauvaise meilleure amie si j’oubliais ce genre de dĂ©tails, tente-t-elle de se justifier, voulant clore la discussion malgrĂ© ton desir de continuer la conversation.
- Il Ă©tait peut-ĂȘtre mon premier “amoureux”, mais on peut pas dire qu’il Ă©tait mon premier bisou. 
- Tu me considùres comme ton premier baiser ? demande Robin, surprise, le cƓur battant à mille à l’heure. 
- Nos lĂšvres se sont touchĂ©es, non ? Pour une seconde certes, mais ça s’est passĂ©, affirmes-tu, nerveuse.
- Ouais, mais ça ne reprĂ©sentait rien. Tu voulais te prĂ©parer pour Justin, continue-t-elle,  ne voulant pas se faire de faux espoirs. Je sais toujours pas ce que tu lui trouvais, d’ailleurs.
- Moi non plus, rigoles-tu lĂ©gĂšrement et elle te suit. Surtout qu’aprĂšs ce moment, il ne m’intĂ©ressait plus tant que ça.
- Mais tu lui as quand mĂȘme parlĂ© de tes sentiments.
- J’avais sept ans, j’étais perdue. C’était pire quand je l’ai embrassĂ©, ajoutes-tu et Robin est de plus en plus perdue.
- Je ne comprends pas, Y/N. Tu Ă©tais complĂštement “amoureuse” de lui, enfin comme une gamine peut l’ĂȘtre. Tu Ă©tais tout le temps collĂ©e Ă  lui.
- C’était parce que j’avais peur d’ĂȘtre proche de toi Ă  nouveau, avoues-tu, Robin s’assoit sur ton lit, le visage rougissant.
- Je
 Je ne voulais pas t’embarrasser, je voulais seulement t’aider, je suis dĂ©solĂ©e, s’excuse-t-elle, mal Ă  l’aise et tu te relĂšves en panique.
- Non, ce n’est pas ce que je voulais dire ! Ce que je voulais dire c’était qu’aprĂšs ce moment, je
 j’étais perdue par rapport Ă  ce que je ressentais pour toi. Tu Ă©tais ma meilleure amie et je
 je voulais plus. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, dĂ©clares-tu, mais tu abandonnes, pensant que tu n’as fait qu’empirer la situation. DĂ©solĂ©e, j’aurais peut-ĂȘtre pas dĂ» te le dire. Je comprendrais si

- Tu le penses vraiment ? t’interrompt Robin. Tu ressentais quelque chose pour moi ?
- Je
 oui et vu que j’ai dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  creuser ma tombe, autant t’avouer que je ressens encore quelque chose pour toi, continues-tu, mais elle reste silencieuse, te mettant encore plus mal Ă  l’aise. Robin, dis quelque chose, s’il te plaĂźt.
- J’arrive pas Ă  croire que tu ressens la mĂȘme chose que moi, dit-elle doucement.
- La mĂȘme chose ?
- Y/N, quand je t’ai vue hier en cours, mon cƓur a littĂ©ralement loupĂ© un battement, commence Robin en te regardant dans les yeux. Tu as toujours Ă©tĂ© importante pour moi. J’étais vraiment dans tous mes Ă©tats quand j’ai rĂ©alisĂ© que tu Ă©tais de retour. Si tu m’avais vu parlĂ© Ă  Steve, tu m’aurais trouvĂ© pathĂ©tique. Je lui ai presque parlĂ© de notre amitiĂ© dans tous les dĂ©tails et je n’ai pas tout dit parce qu’il a demandĂ© Ă  ce que j’aille droit au but, informe-t-elle en parlant de plus en plus vite. MalgrĂ© les annĂ©es, tu as toujours du pouvoir sur moi, ça en est presque flippant, mais oui, j’ai des sentiments pour toi, j’en ai toujours eu. J’étais aussi totalement perdue quand tu Ă©tais proche de Justin, je voulais seulement que tu restes proche de moi et je ne comprenais pas pourquoi et lĂ , je rĂ©alise que je suis en train de trop parler, mais tout ça pour dire que je tiens tellement Ă  toi, Y/N alors oui, je ressens la mĂȘme chose pour toi.
- Est-ce que ça veut dire que je peux demander une nouvelle leçon ? questionnes-tu, te sentant confiante de nouveau et en te rapprochant lĂ©gĂšrement d’elle.
- J’en ai sĂ»rement besoin d’une aussi. 
- Parfait, on va pouvoir s’entraider.
DĂ©licatement, tu poses ta main sur la joue de Robin et te t’avance vers elle avec un petit sourire alors que Robin tente de cacher sa nervositĂ©. MĂȘme si elle n’attendait que ça, elle a peur que tu penses qu’elle embrasse mal ou qu’elle ne sache pas placer ses mains comme il faut. Elle continue Ă  trop rĂ©flĂ©chir jusqu’à ce que tes lĂšvres se posent sur les siennes. A cet instant, toute son anxiĂ©tĂ© s’évanouit. Elle te rapproche d’elle en posant naturellement ses mains sur ton cou. Tu laisses ton corps agir comme il le souhaite et vous continuez Ă  vous embrasser avec tendresse jusqu’à ce que vous n’ayez plus de souffle. Quand vous vous sĂ©parez, vous reprenez votre respiration et vos esprits avant de vous regarder avec un grand sourire. 
- Beaucoup mieux que notre premier, mais je pense que j’ai besoin d’un autre rappel, informes-tu et Robin n’attend pas avant de t’embrasser une seconde fois avec plus de passion.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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actu-juridique · 1 month ago
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Assassinat de S. Paty : « Mme. Fouillard aurait dû me dire que ma fille était absente du cours »
https://justifiable.fr/?p=2372 https://justifiable.fr/?p=2372 #absente #Assassinat #aurait #cours #dire #dĂ» #Ă©tait #fille #Fouillard #Mme #Paty Lundi 2 dĂ©cembre, la cour d’assises a interrogĂ© pendant toute une journĂ©e le pĂšre de l’élĂšve qui a menti, Brahim Chnina. Selon lui, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si Abdelhakim Sefrioui n’avait pas Ă©tĂ© lĂ  et si la principale lui avait dit que sa fille Ă©tait absente. La salle d’audience des grands procĂšs oĂč siĂšge la cour d’assises spĂ©cialement composĂ©e (Photo : ©P. Cabaret) Pull blanc Ă  col rond sur une chemise bleue, Brahim Chnina, 52 ans, se lĂšve dans le box pour affronter une journĂ©e d’interrogatoire sur les faits.  Il comparait pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. On lui reproche ses messages sur WhatsApp le 7 mercredi octobre 2020 contre ce « voyou » de Samuel Paty, la publication des renseignements permettant d’identifier le professeur et son collĂšge, puis la diffusion d’une vidĂ©o. Le tout en Ă©troite coopĂ©ration avec son co-accusĂ© Abdelhakim Sefrioui. « Je regrette infiniment ce que j’ai fait, je ne suis pas un terroriste et je ne fais pas partie d’une association de malfaiteurs terroriste. J’ai fait une vidĂ©o et des messages qui ont mal tournĂ© » commence-t-il par expliquer. C’est donc sa ligne de dĂ©fense. « Un islam de France, ouvert » Elle consiste en quelques idĂ©es force rĂ©pĂ©tĂ©es en boucle qui visent Ă  attĂ©nuer sa responsabilitĂ© en ramenant les faits Ă  la simple rĂ©action d’un « papa poule » un peu trop naĂŻf qui voulait dĂ©fendre sa fille contre une discrimination. Loin, trĂšs loin des caricatures et du terrorisme. Cela suppose d’abord d’écarter tout soupçon de radicalisation. Brahim Chnina assure pratiquer l’« Islam de France ouvert » que ses parents lui ont enseignĂ© et qu’il transmet Ă  son tour Ă  ses enfants ». Le dossier raconte autre chose. La sonorisation de ses appels tĂ©lĂ©phoniques en prison a rĂ©vĂ©lĂ© en effet que, pendant le ramadan, il appelle ses filles Ă  quatre heures du matin pour s’assurer qu’elles font leurs priĂšres et lisent le Coran. InterrogĂ©e sur ce point, sa fille Zohra s’est retrouvĂ©e en difficultĂ©s et a finalement bottĂ© en touche (notre article ici). Brahim Chnina  reconnait ces appels au moment de la coupure du jeĂ»ne pour leur dire « c’est bientĂŽt l’heure » et parfois leur rappeler la nĂ©cessitĂ© de lire le Coran, simplement parce que durant le Ramadan, « on pratique un peu plus ». « Les attentats donnent une mauvaise image de l’Islam » L’accusĂ© en profite pour prĂ©ciser Ă  intervalles rĂ©guliers qu’« Ici on a la chance d’ĂȘtre Charlie ou de ne pas ĂȘtre Charlie », qu’il est en France depuis 42 ans et ne s’émeut plus des caricatures et, enfin, qu’il est « contre les attentats qui donnent une mauvaise image de l’islam qui veut dire paix »« Dans un de vos messages, vous dites que le professeur s’est « vantĂ© » d’avoir participĂ© Ă  Charlie » l’interroge le prĂ©sident. « J’ai retransmis ce que m’a dit ma fille, je pensais qu’il obligeait Ă  ĂȘtre Charlie alors qu’on peut ne pas l’ĂȘtre » se dĂ©fend-il. En fin de journĂ©e, il tentera mĂȘme de dire que s’il n’avait pas eu un empĂȘchement, il se serait rendu Ă  la manifestation en soutien Ă  Charlie, provoquant la sidĂ©ration sur le banc des parties civiles. « Sois ferme contre ce porc » Son deuxiĂšme axe de dĂ©fense consiste Ă  expliquer que tout s’est passĂ© un peu « Ă  l’insu de son plein grĂ© » et qu’il a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements. C’est parce que sa fille lui ment qu’il poste des messages le 7 octobre, parce qu’un contact lui demande des renseignements prĂ©cis qu’il les rend publics, parce que Abdelhakim Sefrioui – qu’il a connu dans le cadre d’une action humanitaire en Palestine – lui propose son aide qu’il consent Ă  tourner la vidĂ©o, mais aussi Ă  dĂ©poser plainte et Ă  organiser une manifestation qui devait avoir lieu le week-end de l’assassinat. C’est aussi en raison de la prĂ©sence d’ A. Sefrioui qu’il ne dit rien lorsque la principale lui explique que sa fille est exclue deux jours du collĂšge non Ă  la demande de Samuel Paty pour avoir tenu tĂȘte Ă  un cours injuste, mais en raison de ses nombreuses fautes disciplinaires. Une avocate des parties civiles parviendra Ă  lui faire dire en fin de journĂ©e qu’il poursuit le mensonge pour sauver la face. Et puis il y a eu les pressions. RelayĂ©s par le compte d’une de ses relations bien plus puissant que lui sur les rĂ©seaux sociaux, ses messages dĂ©clenchent un « tsunami » de rĂ©actions, sa vidĂ©o fait 100 000 vues, son tĂ©lĂ©phone n’arrĂȘte pas de sonner. Il tente de rĂ©pondre Ă  tout le monde, mais c’est impossible. C’est pourquoi, explique-t-il devant des juges et des parties civiles sceptiques, il n’a pas vu les messages les plus violents et n’a donc pas mesurĂ© le danger qu’il faisait courir Ă  Samuel Paty. À un correspondant qui lui Ă©crit « sois ferme contre ce porc », il rĂ©pond « merci beaucoup pour votre soutien ».  Il rĂ©pond sans mĂȘme lire les messages, en travaillant ou en conduisant, se justifie-t-il. Quand un autre lui dit  « il faut lui briser le dos », il rĂ©pond « merci » et un terme en arabe qui signifie qu’il est d’accord. « Ce ne sont que des mots », rĂ©torque l’accusĂ© Ă  bout d’arguments.  Le plus embarrassant pour lui est une conversation d’une minute et vingt secondes avec le terroriste Anzorov, dont il assure qu’elle s’est limitĂ©e Ă  un Ă©change de politesses et un message de soutien.  « J’aurais dĂ» avoir une discussion entre hommes avec M. Paty » En dĂ©finitive, la situation s’est emballĂ©e. Lui ne voulait que dĂ©fendre sa fille ; il regrette de s’ĂȘtre emportĂ©. D’ailleurs, il retire les mots « malade » et « voyou » utilisĂ©s contre Samuel Paty dans ses messages le soir du 7 octobre et s’en excuse « J’ai Ă©tĂ© bĂȘte et stupide, je voulais juste protĂ©ger ma fille, j’utilise les rĂ©seaux pour l’humanitaire, jamais pour ma situation ou un problĂšme de famille ». À l’en croire,  il n’avait d’autre objectif sur Whatsapp que de rechercher des tĂ©moignages. « Vos publications ne sont pas interrogatrices « il faut virer ce malade », c’est plutĂŽt une dĂ©marche accusatrice », objecte le prĂ©sident avec une calme neutralitĂ© dont les accusĂ©s ne se mĂ©fient pas assez. RĂ©ponse : « J’étais pas bien au fond de moi-mĂȘme. J’aurais dĂ» avoir une discussion entre hommes avec M. Paty et tout cela ne serait jamais arrivĂ© ». De mĂȘme, s’il diffuse  le nom du collĂšge, celui du professeur et sa fonction, c’était simplement pour que ses lecteurs puissent Ă©crire Ă  l’inspection acadĂ©mique, argumente-t-il. Il s’intĂ©resse habituellement si peu aux questions de scolaritĂ© qu’il est obligĂ© d’appeler trois fois sa femme pour savoir le nom de l’enseignant qu’il est en train de livrer Ă  la vindicte des rĂ©seaux sociaux. De fait, il ignore beaucoup de choses Ă  propos du collĂšge. Par exemple, le fonctionnement de la messagerie, qu’il aurait dĂ» utiliser pour demander un rendez-vous, au lieu de se prĂ©senter jeudi 8 octobre au collĂšge en compagnie d’un tiers, Abdelhakim Sefrioui, en exigeant un rendez-vous.  Ou bien encore les frasques de sa fille. « La seule fois oĂč j’ai vu qu’elle avait beaucoup de sanctions, c’était lors de la rĂ©union avec Mme Fouillard (la principale). J’ai dĂ©lĂ©guĂ© les choses Ă  ma femme et j’intervenais lorsque la situation Ă©tait grave ». « On Ă©tait tous les deux Ă©nervĂ©s parce qu’il faisait froid »  Quand les deux hommes arrivent, le lendemain jeudi 8 octobre, devant l’établissement pour exiger d’ĂȘtre reçus, on leur rĂ©pond de prendre rendez-vous. Ils refusent, prĂ©cisant que l’un d’entre eux est un imam important. Ils ont l’air si agressifs qu’une femme se cache sous une table lorsqu’ils tapent Ă  la vitre pour exprimer leur impatience. Si on avait Ă©tĂ© juifs on aurait eu le droit de patienter Ă  l’intĂ©rieur, s’indignent-ils. Le prĂ©sident tente de comprendre leur attitude qui a tant effrayĂ© le personnel. « — On est des personnes ĂągĂ©es, se justifie Brahim Chnina, — Vous aviez 48 ans, lui rappelle le prĂ©sident (A. Sefrioui 61 ans en 2020). — Vers la fin, on Ă©tait tous les deux Ă©nervĂ©s parce qu’il faisait froid, on ne comprenait pas qu’on ne nous laisse pas entrer, admet l’accusĂ©. — On Ă©voque des tempĂ©ratures de 16° —  Il y avait du vent ». Ils sont finalement reçus, par la principale A. Fouillard qui constate rapidement qu’aucun dialogue n’est possible. Les deux hommes traitent le professeur de « voyou » qui a  montrĂ© le prophĂšte nu. Elle propose Ă  Brahim Chnina de revenir le lendemain s’expliquer avec Samuel Paty, mais il refuse de voir celui qu’il ne cesse de qualifier de « voyou ».  C’est une fois rentrĂ© chez lui qu’il aura un remords, mais lorsqu’il revient le vendredi matin pour le voir, le collĂšge refuse de le laisser entrer. La veille au soir il est allĂ© au commissariat porter plainte contre le professeur, qu’il attende dĂ©sormais le rĂ©sultat de l’enquĂȘte. Brahim Chnina rĂ©pĂšte Ă  plusieurs reprises qu’il aurait suffi que Madame Fouillard lui dise que sa fille n’assistait pas au cours du mardi pour que tout s’arrĂȘte, qu’il retire ses messages et la vidĂ©o et mĂȘme qu’il informe ses contacts que sa fille lui avait menti. Et Samuel Paty serait toujours vivant. Sur les bancs des parties civiles, c’est peu dire que l’argument indigne. D’abord parce que leur fille ce jour-lĂ  est restĂ©e Ă  la maison pour un problĂšme de santĂ©, avec l’assentiment de sa mĂšre. Il est donc difficile de croire qu’il l’ignorait. Ensuite, parce qu’il a reçu plusieurs alertes sur le possible mensonge de sa fille, dont il n’a pas tenu compte. Mais aussi parce qu’on lui rappelle que, prĂ©cisĂ©ment, il n’avait pas confiance dans la principale dont il pensait qu’elle lui mentait. Peu importe, il insiste. « Maitre, acceptez que Mme Fouillard avait deux occasions de me dire que ma fille n’était pas au cours », insiste l’accusĂ© auprĂšs de Me Montbrial, l’avocat de la principale. « Non, je n’accepte pas » tacle l’intĂ©ressĂ©. « Le pĂšre a mis une fatwa numĂ©rique sur Samuel Paty » Me Virginie Le Roy, avocate des parents et d’une des soeurs de Samuel Paty, le 4 novembre (Photo : ©P. Cabaret) Il faut dire que les parties civiles n’adhĂšrent pas Ă  grand-chose dans le rĂ©cit qu’a dĂ©roulĂ© l’accusĂ© durant plusieurs heures. En particulier, elles sont persuadĂ©es que Brahim Chnina a lancĂ© une fatwa contre Samuel Paty, ce qu’illustre tant le vocabulaire de ses messages que ce qu’une avocate qualifie d’ »acharnement » pendant huit jours : messages, visites au collĂšge, vidĂ©os, plainte au commissariat, appel au rectorat, saisine de l’inspection acadĂ©mique, prĂ©paration d’une manifestation
L’avocate d’une partie de la famille Paty, Me Virginie Le Roy, l’interroge :  « J’ai rappelĂ© Ă  votre fille les propos de son conseil devant le tribunal pour enfant, il a dit « le pĂšre a mis une fatwa numĂ©rique sur Samuel Paty », qu’en pensez-vous ? — Je ne suis pas d’accord. — Alors vous ĂȘtes responsable de quoi ? — Des messages et des vidĂ©os — Et ce n’est pas une fatwa ? — Non, parce que je ne voulais pas lui faire de mal ». Et s’ils ont lancĂ© cette fatwa, toujours selon les parties civiles, ce n’est pas Ă  cause de la soi-disant discrimination mais bien parce que Samuel Paty a montrĂ© des caricatures du prophĂšte, dont celle qui le figure nu. Une conversation entre la femme de Brahim Chnina et une amie juriste de celle-ci accrĂ©dite l’idĂ©e que c’est bien les caricatures qui le rĂ©voltaient, d’ailleurs la spĂ©cialiste conseille d’éviter ce terrain et de se concentrer sur la discrimination qui est une faute. Me Francis Szpiner, l’avocat du fils de Samuel Paty, reprend en fin de journĂ©e les messages postĂ©s le 7 octobre.   Le premier dĂ©nonce le fait d’avoir montrĂ© « notre cher bien aimĂ© prophĂšte tout nu ». Le deuxiĂšme donne le nom du collĂšge et du professeur aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© le blasphĂšme. Le troisiĂšme dit « soyons fiers de notre religion et de notre prophĂšte ». Le quatriĂšme  Ă©voque la participation de Samuel Paty Ă  la marche pour Charlie. — Vous reconnaissez que le blasphĂšme c’est aussi important que la discrimination ? interroge l’avocat. — Oui, mais, je ne sais pas pourquoi vous bloquez sur le blasphĂšme — Parce qu’on l’a tuĂ© pour ça ! »     https://www.actu-juridique.fr/droit-penal/terrorisme/assassinat-de-s-paty-mme-fouillard-aurait-du-me-dire-que-ma-fille-etait-absente-du-cours/
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nudacystudio · 2 months ago
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Trouvez le Studio Idéal pour Répéter Votre Musique à Paris
La scĂšne musicale parisienne regorge de talents, et pour s’y dĂ©marquer, il est essentiel d’avoir un espace adaptĂ© pour travailler et perfectionner ses crĂ©ations. Que vous soyez un musicien solo ou un groupe en quĂȘte de perfection, trouver un studio de musique Ă  louer peut transformer votre pratique et votre production. Paris propose une variĂ©tĂ© d'options adaptĂ©es Ă  tous les besoins, y compris des lieux offrant un studio de rĂ©pĂ©tition musique Paris entiĂšrement Ă©quipĂ© et conçu pour rĂ©pondre aux exigences des artistes modernes.
Pourquoi Choisir un Studio de RĂ©pĂ©tition Ă  Paris ? La capitale française est un centre vibrant pour la musique, attirant des artistes de divers horizons. Opter pour un studio repet Paris offre une opportunitĂ© unique de profiter d’un cadre professionnel pour peaufiner vos morceaux. Ces espaces permettent de s’exprimer sans contrainte, loin des bruits et distractions du quotidien.
Un studio de rĂ©pĂ©tition Ă©quipĂ© fournit l’environnement sonore idĂ©al pour tester de nouvelles idĂ©es, collaborer avec d'autres artistes et expĂ©rimenter diffĂ©rents styles musicaux. GrĂące Ă  une acoustique optimisĂ©e et Ă  des Ă©quipements de qualitĂ©, ces studios garantissent une expĂ©rience productive, qu’il s’agisse de sessions de rĂ©pĂ©tition ou d’enregistrements.
Les Atouts d’un Studio Professionnel ÉquipĂ© Choisir un studio de musique Ă  louer Ă©quipĂ© prĂ©sente de nombreux avantages. Tout d'abord, ces espaces offrent une acoustique professionnelle, essentielle pour entendre chaque dĂ©tail de votre musique. Les studios Ă  Paris sont souvent dotĂ©s de matĂ©riel de pointe, tels que des amplificateurs, des batteries, des claviers, et mĂȘme des systĂšmes d’enregistrement. Cela Ă©vite aux musiciens de transporter leur propre matĂ©riel, leur permettant ainsi de se concentrer pleinement sur leur art.
Un studio de rĂ©pĂ©tition Ă©quipĂ© est Ă©galement conçu pour accueillir des groupes de diffĂ©rentes tailles. Que vous soyez un duo acoustique ou un groupe rock Ă  part entiĂšre, ces espaces s’adaptent pour rĂ©pondre Ă  vos besoins. Certains studios incluent des ingĂ©nieurs du son ou des techniciens disponibles pour vous assister, garantissant ainsi des sessions productives et sans souci technique.
Comment Trouver un Studio de RĂ©pĂ©tition Ă  Paris ? Avec la demande croissante, il n’est pas toujours facile de trouver un studio de rĂ©pĂ©tition musique Paris qui corresponde Ă  vos attentes. L’un des critĂšres les plus importants est l’emplacement. Un studio repet Paris situĂ© dans un quartier central ou accessible en transports en commun est un vĂ©ritable atout, surtout pour les groupes qui doivent coordonner leurs horaires.
Outre l’emplacement, la qualitĂ© des Ă©quipements est un facteur dĂ©terminant. Il est important de vĂ©rifier que le studio est bien entretenu et que le matĂ©riel proposĂ© est en bon Ă©tat. De plus, certains studios offrent des services supplĂ©mentaires comme des espaces de dĂ©tente, des cuisines ou mĂȘme des options de stockage pour le matĂ©riel.
Enfin, pensez Ă  la flexibilitĂ© des horaires. De nombreux artistes prĂ©fĂšrent rĂ©pĂ©ter en soirĂ©e ou pendant le week-end, il est donc essentiel que le studio soit disponible pendant ces crĂ©neaux. Les options de rĂ©servation en ligne sont Ă©galement un avantage, simplifiant le processus et garantissant la disponibilitĂ© de l’espace.
Optimiser Votre ExpĂ©rience en Studio Une fois que vous avez trouvĂ© le studio de musique Ă  louer idĂ©al, il est crucial de maximiser votre temps sur place. Avant de commencer votre session, assurez-vous d’avoir une liste claire des objectifs Ă  atteindre. Que ce soit pour prĂ©parer un concert, enregistrer une dĂ©mo ou simplement rĂ©pĂ©ter, avoir un plan prĂ©cis vous aide Ă  rester concentrĂ©.
Utilisez Ă©galement le matĂ©riel mis Ă  votre disposition. Un studio de rĂ©pĂ©tition Ă©quipĂ© regorge d’outils qui peuvent enrichir votre son et votre performance. Prenez le temps de vous familiariser avec les Ă©quipements pour en tirer le meilleur parti. Si nĂ©cessaire, n’hĂ©sitez pas Ă  demander de l’aide au personnel sur place.
Enfin, collaborez avec les autres artistes prĂ©sents dans le studio. Les studios de rĂ©pĂ©tition musique Paris sont souvent des lieux de rencontre pour des musiciens partageant les mĂȘmes ambitions. Ces interactions peuvent aboutir Ă  des collaborations inattendues ou simplement vous inspirer pour vos projets.
L'Impact d'un Bon Studio sur Votre Musique Un espace bien conçu comme un studio repet Paris peut faire toute la diffĂ©rence dans la maniĂšre dont vous dĂ©veloppez votre musique. Travailler dans un environnement adaptĂ© stimule la crĂ©ativitĂ© et amĂ©liore la qualitĂ© de vos performances. De plus, les sessions rĂ©guliĂšres dans un studio professionnel renforcent votre discipline et votre professionnalisme, des qualitĂ©s essentielles pour rĂ©ussir dans l’industrie musicale.
En utilisant un studio de musique Ă  louer, vous investissez dans votre avenir artistique. Paris, avec sa riche culture musicale et son large Ă©ventail de studios, est l’endroit idĂ©al pour Ă©lever votre musique Ă  un niveau supĂ©rieur. Que vous soyez un amateur ou un professionnel confirmĂ©, ces espaces vous offrent les outils et l’inspiration nĂ©cessaires pour atteindre vos objectifs.
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journhale · 2 months ago
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Lundi 28 octobre : s’adapter
Il est encore minuit, mais la j’ai une excuse, le lundi je finis a 21h, la soirĂ©e est donc courte, je rentre a 22h et je me lĂšve a 8h le lendemain.
C’est un mal pour un bien, parce que, comme le vendredi je finis Ă  15h ça me fait quasiment trois jours de week-end vu que je commence Ă  14h le lundi. Et vu que les autres jours je fais 10/18 il y a bien un moment oĂč il faut s’adapter.
En semaine, j’ai hĂąte d’ĂȘtre le week-end pour me reposer et faire ce que je veux, dĂ©velopper des projets, pour avoir du temps de faire les choses mais le week-end j’ai hĂąte d’ĂȘtre en semaine pour quitter cette solitude qui pĂšse.
J’aime bien ĂȘtre seul mais aussi longtemps, c’est pas dingue. Je discute beaucoup peut-ĂȘtre par message mais ça suffit pas, il faut du reel.
Je compense par le fait de jouer au PC le soir avec mes potes, ça me fait oublier tout ça, l’histoire de quelques heures mais c’est vrai que la solitude, ça pese, c’est pour ça que j’adore aller au cinĂ©ma comme ça, quand je sors aprĂšs le film, je me sens bien, et j’ai oubliĂ© tous ces problĂšmes pendant quelques heures et ça fait du bien.
J’aimerais vraiment avoir beaucoup plus de temps pour moi mais en mĂȘme temps si j’en ai trop je vais me sentir trop seul donc il faut trouver un entre-deux.
C’est difficile de faire de nouvelle rencontre, quand la base pour faire de nouvelles rencontres, c’est d’aller dans un bar.
La musique est trùs forte donc les gens parlent trùs fort sauf que maintenant il faut que toi aussi tu parles fort et que tu sortes bien l’oreille pour bien comprendre, ça demande beaucoup d’efforts pour un timide.
Il faut aussi beaucoup de courage pour aller seul dans un bar.
Mes semaines se ressemblent toutes. C’est un cauchemar, mais dans le mĂȘme temps j’ai besoin de stabilitĂ©, de point de repĂšre pour me sentir bien mais vu que lĂ  mes semaines se ressemblent, ça devient un poids plus qu’autre chose.
La seule bonne nouvelle de cette semaine c’est que dimanche soir je vois LINKIN PARK et ça c’était pas prĂ©vu au programme, c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Est-ce que vous aussi le fait d’avoir trop de choses Ă  regarder parfois ça vous Ă©touffe ?
Le soir quand j’ai la possibilitĂ© de regarder un film, je perds au moins 10 minutes pour trouver celui que j’ai lancĂ© et quand je regarde toutes mes watchlists, je me dis, comment je vais avoir le temps de regarder tout ça ?
Sachant que j’ai aussi des sĂ©ries Ă  regarder qui traĂźnent depuis des lustres et que je n’arrive jamais Ă  lancer, c’est pour ça que je suis trĂšs sĂ©lectif sur les nouvelles sĂ©ries, et les nouveaux films qui sortent enfin moins sur les films, je suis toujours trĂšs ouvert, mais je me limite quand mĂȘme.
Toute façon, je vais arrĂȘter d’avoir des watchlists sur les plates-formes de vidĂ©os, je vais essayer de regarder tout ce que j’ai dessus actuellement et une fois fini je n’irai plus dessus.
Si c’est sur, Netflix, Disney+ ou Amazon Prime on a la publicitĂ© mĂȘme si on paye donc je vais arrĂȘter de les utiliser parce qu’ils se foutent de notre gueule, je vais revenir au bon vieux tĂ©lĂ©chargement pas trĂšs trĂšs Ă©gaux que je vais mettre aprĂšs sur Plex pour ensuite les regarder sur ma tĂ©lĂ©.
Pour tout vous dire, j’aimerais bien faire comme LĂ©o Duff l’avait prĂ©sentĂ© dans sa vidĂ©o d’il y a quelques annĂ©es c’est-Ă -dire que dĂšs que je mets un film dans mes favoris, ça va chercher un lien pour le trouver, le tĂ©lĂ©charger pour qu’il soit directement ajoutĂ© dans mon Plex, comme ça t’as rien Ă  faire, mais ça demande une certaine organisation en amont.
J’ai toujours cette impression de faire plus pour les autres, par exemple sur Twitter est-ce que le fait d’ajouter la date de naissance des mutuals dans mon calendrier c’est trop ou pas ?
J’ai toujours eu envie de faire plein de projets qui pourraient me plaire et me rendre heureux, mais du fait de ma personnalitĂ©, timide et anxieuse, ça me ferme ses portes-lĂ .
J’ai toujours rĂȘvĂ© d’ĂȘtre un Rivenzi ou un Serious Charly pour parler de sport sur Twitch faire des dĂ©bats, mais surtout discuter de tout ça ou comme Domingo prĂ©senter une Ă©mission comme Popcorn, faire des mini jeux comme Ă  la fin, parler des sujets qui intĂ©ressent, parler d’actualitĂ©, faire un podcast, faire de belles photos, de belles vidĂ©os, un beau montage, un montage drĂŽle, avoir un trĂšs bon niveau sur quelque chose et pas ĂȘtre mĂ©diocre sur beaucoup de choses.
J’ai fait 15 ans de tennis mais j’ai jamais su servir et j’ai toujours Ă©tĂ© complexĂ©e par ça, ça me faisait sentir nul et je faisais beaucoup de mauvais service, de double faute ou de vieux services pourris.
En fait je faisais des services pourris et ça me gĂȘnait parce que je trouvais ça honteux. J’avais honte. J’ai jamais Ă©tĂ© bon quelque part d’une forte maniĂšre, j’ai toujours Ă©tĂ© mĂ©diocre, curieux sur plein de choses, mais mĂ©diocre partout.
Hier soir j’ai vu le robot sauvage je crois que c’est le meilleur film d’animation que j’ai jamais vu, tout Ă©tait parfait c’était beau. La musique Ă©tait dingue et la VF exceptionnelle. J’ai dĂ©jĂ  envie de le revoir plein de fois c’est pour ça que j’aime le cinĂ©ma, ça adoucit ma vie.
A la prochaine,ïżŒ
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david-schmidt-journaliste-blog · 4 months ago
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La chronique du mal-ĂȘtre
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Le mal-ĂȘtre, ce doux parfum de nihilisme en solde sur tout le territoire, ce sentiment diffus qui s'infiltre dans les pores comme une crĂšme hydratante trop agressive. Qui aujourd’hui n’a jamais ressenti cette dĂ©licieuse mĂ©lancolie, ce vertige existentiel qui nous chatouille de bon matin, entre un cafĂ© trop brĂ»lant et les enfants bruyants et c'est l'angoisse de la journĂ©e qui s’annonce ? Le symptĂŽme moderne : L’anxiĂ©tĂ© pĂ©riodique Il y a des matins oĂč l’on se rĂ©veille avec l’impression que le monde nous a oubliĂ©s. Pas dans le sens oĂč il ne nous remarque plus, non. Pire que cela. Dans ce silence lourd, on sent que l’univers a continuĂ© sans nous, qu’il tourne, indiffĂ©rent, alors que nous restons lĂ , immobiles, Ă  contempler une existence qui ne rĂ©pond plus. La lente Ă©rosion de l’ñme Le mal-ĂȘtre moderne, ce n’est pas une crise aiguĂ«, une explosion soudaine de douleur. Non, c’est une Ă©rosion lente. Jour aprĂšs jour, une part de nous se dissout, s’évapore dans l’air ambiant, imperceptible aux autres, mais bien rĂ©elle pour celui ou celle qui la subit. Ce n'est pas un cri de douleur, c'est un soupir, long, interminable. On ne sait plus vraiment quand tout a commencĂ©, mais on sent bien que c’est lĂ  pour rester. Autrefois le mal-ĂȘtre se rĂ©sumait Ă  l'angoisse existentielle d’un Jean-Paul Sartre qui se demandait pourquoi le monde Ă©tait aussi absurde alors qu’il avait pourtant une pipe bien remplie et un chapeau Ă©lĂ©gant. Aujourd'hui, c'est plus complexe, on Ă  l'impression d'ĂȘtre aussi utile Ă  la sociĂ©tĂ© qu'un chargeur d'iPhone dans une rĂ©union de Greenpeace. L’angoisse quotidienne c’est un peu comme la tartine brĂ»lĂ©e du matin : on la connaĂźt, on sait qu’elle sera lĂ , mais on espĂšre quand mĂȘme qu'un jour le grille-pain fonctionnera correctement. Spoiler alert : il ne le fera jamais. Bienvenue dans l'Ăšre de l'insatisfaction chronique Ă  la française, on parle souvent de l’absurde, de cette vision existentialiste oĂč tout n’a aucun sens. Mais aujourd’hui, le mal-ĂȘtre, ce n’est mĂȘme plus l’absurde. C’est le vide. Ce moment, dans le silence de la nuit, oĂč l’on se demande si tout ça valait vraiment la peine, oĂč l'on guette une rĂ©ponse dans l'obscuritĂ©, mais oĂč seul le silence nous rĂ©pond, cruel et dĂ©finitif. La routine du vide Chaque jour ressemble Ă  l'autre, avec une prĂ©cision machinale. Le rĂ©veil sonne, on ouvre les yeux, mais pourquoi ? La sociĂ©tĂ© moderne nous a promis une vie meilleure, mais tout ce qu’elle nous offre, c’est une course effrĂ©nĂ©e dans laquelle on ne sait plus vraiment pourquoi on court. Le lundi, on reprend la routine, ce gouffre sans fond. Le mardi, on commence Ă  sentir la lassitude. Le mercredi, on se demande si on arrivera au bout de la semaine. Jeudi, c’est le corps qui parle, qui rĂ©clame un rĂ©pit que l’on sait impossible. Vendredi, enfin, l’espoir d’un rĂ©pit, mais mĂȘme ce rĂ©pit est vidĂ© de sens, car le samedi ressemble au vendredi, et dimanche... dimanche, c’est le jour du bilan. Celui oĂč l’on rĂ©alise que rien n’a changĂ©. Que rien ne changera. Peut-ĂȘtre que la vie n’est pas si mal aprĂšs tout, pense-t-on... jusqu’à ce que l’on consulte le solde bancaire. Ah, la douloureuse rĂ©alitĂ© du week-end sans le sou, oĂč le seul voyage que l'on puisse s’offrir est une balade introspective entre le canapĂ© et le frigo. Et que dire du week-end, ce bref interlude dans la grande piĂšce du nĂ©ant quotidien ? On espĂšre pouvoir s’y ressourcer, y trouver un peu de paix. Mais le samedi passe en un souffle, emportĂ© par des obligations qui n’ont pas plus de sens que celles de la semaine. Le dimanche, quant Ă  lui, est hantĂ© par l’ombre du lundi Ă  venir. On se retrouve seul, face Ă  ce vide intĂ©rieur que l’on a tentĂ© de fuir toute la semaine. Et lĂ , dans le silence de la fin du jour, on rĂ©alise que l’on ne fait que survivre, et non vivre. Les rĂ©seaux sociaux : un pharmakon* digitale Aucune chronique du mal-ĂȘtre moderne ne serait complĂšte sans un clin d'Ɠil Ă  notre cher ami Instagram et Facebook, ces rĂ©seaux oĂč tout le monde vit une vie plus belle que la vĂŽtre. Tout le monde y est en vacances, heureux, avec des corps bronzĂ©s et des salades parfaitement composĂ©es. Vous, en revanche, vous ĂȘtes coincĂ© dans votre appartement, Ă  regarder votre reflet dans l'Ă©cran noir d'une tĂ©lĂ© qui vous juge. Le tĂ©lĂ©phone devient alors Ă  la fois le remĂšde et le poison : une "illusion de connexion" dans une rĂ©alitĂ© d’isolement qu'il faut que je vous parle ! L’Illusion de la Connexion On nous a promis que les rĂ©seaux sociaux nous rapprocheraient. Qu’ils nous aideraient Ă  nous sentir moins seuls. Mais quel cruel mensonge. Tout ce que l’on y trouve, ce sont des vies que l’on ne vivra jamais, des rĂȘves qui ne seront jamais les nĂŽtres. On scrolle, on scrolle encore, espĂ©rant trouver une trace de vie, une lueur d’espoir. Mais ce qu’on y trouve, c’est cette profonde solitude, amplifiĂ©e par la lumiĂšre froide de l’écran. Chaque photo, chaque sourire affichĂ© Ă  l’écran est une preuve supplĂ©mentaire de notre propre isolement, de cette distance infranchissable entre nous et le monde. Le burn-out, un sport national Autrefois rĂ©servĂ© Ă  une Ă©lite de cadres supĂ©rieurs, le burn-out est dĂ©sormais un sport de masse. Il s’immisce dans tous les secteurs : des postiers aux jeunes crĂ©ateurs de start-up, tout le monde court vers ce saint Graal de l’épuisement professionnel. C’est la nouvelle quĂȘte de sens : souffrir pour mieux lĂ©gitimer son existence. Le bonheur ? Une chimĂšre pour les naĂŻfs. La vraie gloire, c’est de pouvoir dire "je suis Ă  bout", et recevoir une vague d’approbation virtuelle de ses pairs. Mais rassurons-nous, car nous avons trouvĂ© des solutions. Les applications de mĂ©ditation, par exemple, qui vous promettent la paix intĂ©rieure en Ă©change de quelques euros par mois. LĂ  oĂč la psychanalyse prenait des annĂ©es, la pleine conscience prend 10 minutes. Le capitalisme a optimisĂ© l’angoisse et la rĂ©ponse Ă  celle-ci : soyez stressĂ©, puis payez pour ne plus l’ĂȘtre... jusqu’au mois suivant. Le burn-out, ce n’est pas juste de la fatigue. C’est ce moment oĂč l’on rĂ©alise que tout ce pour quoi on s’est battu n’a plus aucun sens. Que les sacrifices faits pour arriver lĂ  oĂč nous sommes n’étaient que des illusions, des promesses vides. On pensait qu’il y aurait une rĂ©compense, une lumiĂšre au bout du tunnel. Mais le tunnel est sans fin, et la lumiĂšre, elle, est une hallucination. Une fuite sans espoir ? La vĂ©ritĂ©, c’est qu’on aime notre mal-ĂȘtre. Il est devenu une sorte de badge d'honneur, un signe que nous avons compris la farce cosmique. Il ne s'agit plus de chercher un sens Ă  la vie, mais de savoir comment survivre dans ce grand bazar. Et tant qu’on peut partager ses lamentations sur Twitter, avec un petit mĂšme ironique Ă  la clĂ©, on se dit que ça vaut peut-ĂȘtre la peine de continuer encore un peu. Alors, souriez ! La vie est absurde, oui, mais elle est Ă  nous. Et si le poids du monde devient trop lourd, il reste toujours les soldes sur les applications de thĂ©rapie en ligne. Parce qu’au final, le mal-ĂȘtre est peut-ĂȘtre notre seule vĂ©ritable rĂ©ussite collective ... Ă  la française. Le mal-ĂȘtre, c’est cette fatigue sans fin, ce poids sur nos Ă©paules que l’on ne peut plus porter. C’est cette impression d’ĂȘtre piĂ©gĂ©, sans Ă©chappatoire, condamnĂ© Ă  revivre les mĂȘmes jours, encore et encore, sans possibilitĂ© de s’en extraire. Les petits plaisirs de la vie, autrefois lumineux, ne sont plus que des souvenirs lointains, des ombres que l’on tente en vain de retrouver. Les thĂ©rapies, les mĂ©dications, les solutions numĂ©riques... Tout cela ne fait que repousser l’inĂ©vitable. Car au fond, ce n’est pas le stress, ni l’anxiĂ©tĂ© que l’on combat. C’est ce vide intĂ©rieur, cette absence de sens qui nous Ă©treint lentement, jour aprĂšs jour, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, si ce n’est une question sans rĂ©ponse. Je voudrai finir par une conclusion qui n’en est pas une ! Il n’y a pas de fin Ă  cette chronique, pas de message d’espoir, pas de lueur au bout du tunnel. Le mal-ĂȘtre n’est pas une phase, ce n’est pas quelque chose que l’on peut surmonter avec une citation inspirante ou une sĂ©ance de mĂ©ditation. Il est lĂ , enracinĂ©, dans nos vies, dans notre quotidien. Il est devenu la toile de fond de nos existences modernes, et nous n’avons d’autre choix que de l’accepter. Peut-ĂȘtre qu’au fond, le seul rĂ©confort, c’est de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette solitude partagĂ©e. Que d’autres ressentent, eux aussi, cette absence de sens, cette profonde tristesse. David SCHMIDT *En GrĂšce ancienne, le terme de pharmakon dĂ©signe Ă  la fois le remĂšde, le poison, et le bouc-Ă©missaire. Read the full article
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tournesolaire · 1 year ago
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YES ENFIN DES SOUS QUI RENTRENT
Y'a enfin un peu d'argent qui arrive entre les sous de NoĂ«l et les intĂ©rĂȘts de la banque
J'espĂšre aussi que je vais avoir des rĂ©ponses pour les CVs que j'ai dĂ©posĂ©s, ça serait vraiment bien que je puisse travailler mĂȘme si c'est juste un 10 ou 12h par semaine
En ce moment l'argent ça nous rend vraiment anxieux avec mon amoureux parce que les 2 derniers mois ont vraiment été trÚs compliqués. D'ailleurs il a eu son rdv tout à l'heure et du coup c'est officiel il a pris un deuxiÚme travail
Il commence dÚs vendredi là, ça serait pour les nuits le week-end (23h-6h)
C'est chouette parce qu'au moins il va y avoir un complément (un bon complément normalement, surtout s'il est payé chaque weekend comme c'est prévu et pas à la fin du mois), mais ça m'inquiÚte
Ça m'inquiĂšte vraiment pour lui parce qu'il travaille dĂ©jĂ  beaucoup au Panim, et j'ai peur qu'il s'Ă©puise vraiment
Et puis on va plus beaucoup se voir
J'essaie de me rassurer en me disant que c'est provisoire, juste le temps que le Panim dĂ©colle vraiment bien, que la saison reprenne et donc que les pourboires reviennent (donc d'ici fin fĂ©vrier/dĂ©but mars ça devrait ĂȘtre bon)
Enfin bon
La situation financiÚre s'arrange petit à petit et ça me rassure
On va enfin pouvoir vraiment manger, plus seulement grignoter des restes 1 fois par jour (quand on peut manger). On va enfin pouvoir faire des courses normalement et plus avoir à espérer et croiser les doigts pour qu'il fasse des pourboires pour acheter des choses aussi basiques que du papier toilette.
On va enfin pouvoir ĂȘtre plus sereins
Plus sereins et plus confortables dans la vie
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pdj-france · 1 year ago
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Fabrizio Romano a annoncĂ© l'arrivĂ©e prĂ©vue de Yann Sommer en Italie, le gardien de 34 ans Ă©tant susceptible de quitter son club actuel du Bayern Munich. Un accord pour Sommer coĂ»tera Ă  son nouveau club potentiel, l'Inter Milan, entre 5 et 6 millions de livres sterling. Des tests mĂ©dicaux, d'aprĂšs Romano, ont lieu lundi. Si l'Inter peut finaliser cet accord, ils auront enfin leur remplaçant pour Andre Onana. Sommer Ă©change un prĂ©tendant Ă  la Ligue des champions contre un autre Yann Sommer Ă  l'Inter, c'est parti ! Accord en place pour un montant total de 6 millions d'euros - mĂ©dical lundi, il arrivera en Italie dimanche pour terminer son dĂ©mĂ©nagement đŸššïżœïżœïżœïžđŸ”” #Inter L'Inter a le remplaçant qu'il souhaitait pour AndrĂ© Onana. pic.twitter.com/Ruip4OxRU5 – Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) 4 aoĂ»t 2023 L'affaire n'est pas encore conclue MalgrĂ© l'utilisation de son cĂ©lĂšbre slogan, "On y va", Romano a soulignĂ© que l'accord n'Ă©tait qu'en place. Sommer n'est pas encore un joueur de l'Inter. Cela dit, le transfert semble susceptible d'ĂȘtre terminĂ© bientĂŽt. Actuellement, cela dit, il est possible que les deux parties ne parviennent pas Ă  un accord. PDJ : « Midnight Tonight » : un journaliste rĂ©vĂšle une mise Ă  jour d'ampleur sur Tottenham avec un transfert dĂ©sormais en danger Huit ans en Suisse avec le FC BĂąle, puis dix avec le Borussia Mönchengladbach en Bundesliga, ont emmenĂ© le Suisse Ă  Munich pour un bref passage. DĂ©sormais, tandis que le sommet de sa carriĂšre commence Ă  s'estomper, et toujours Ă  la poursuite d'un trophĂ©e europĂ©en majeur, il rejoint une Ă©quipe qui cherche Ă  revenir Ă  la finale de l'UCL. Ce que Sommer apporterait Ă  l'Inter si l'accord Ă©tait conclu Les alliĂ©s du club italien souhaitent que l'accord soit conclu ce week-end. Sommer serait une signature extraordinaire pour l'Inter alors qu'ils se prĂ©parent Ă  reproduire la marche de la saison derniĂšre vers la finale europĂ©enne. Ses services laisseraient aussi au club milanais le temps de trouver un autre gardien de long terme alors qu'il se tient entre les bĂątons. PDJ: "Fait, scellĂ©": Fabrizio Romano publie une mise Ă  jour d'ampleur tandis que Man Utd termine la poursuite de l'Ă©toile "parfaite" HabituĂ© Ă  ĂȘtre signĂ© en qualitĂ© de remplaçant ou remplaçant d'un gardien de renom, Sommer rejoindrait cette Ă©quipe de l'Inter non seulement Ă  la suite du dĂ©part d'Onana, mais aussi en qualitĂ© de lĂ©gende du club et gardien numĂ©ro un de longue date Samir Handanovic prend sa retraite. CrĂ©dit image principale : Ank Kumar sur Flickr, CC BY-NC-ND 2.0
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patern29 · 2 years ago
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Comment organiser et ranger l'intérieur de son voilier?
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Un voilier bien rangĂ© et organisĂ© est non seulement indispensable pour la vie Ă  bord, mais est aussi un gage de sĂ©curitĂ©. Organiser et ranger le carrĂ© et les cabines permet de vivre plus sereinement en croisiĂšre, mĂȘme cĂŽtiĂšre, mais aussi de retrouver le matĂ©riel d'urgence en cas de besoin. Voici un petit guide, issu de mon expĂ©rience de plaisancier cĂŽtier qui en matiĂšre de rangement, en fait bien plus qu'Ă  la maison. Lorsque l'on possĂšde un voilier, il est donc indispensable d'optimiser l'espace Ă  bord, surtout sur des petits voiliers de, on va dire, moins de 9 ou 10 mĂštres. En effet, que ce soit pour des raisons de confort, de sĂ©curitĂ© ou d'efficacitĂ©, un intĂ©rieur bien organisĂ© vous permettra de profiter pleinement de vos sorties en mer, le temps d'un week-end comme d'une croisiĂšre estivale. Nous allons donc reprendre les diffĂ©rents espaces de vie pour voir comment optimiser chacun, avec des petites astuces, afin de gagner de l'espace et d'optimiser le confort Ă  bord du bateau.
DĂ©finir les zones de rangement
Pour commencer, dĂ©terminons les diffĂ©rentes zones de rangement Ă  bord de notre bateau. Chaque zone doit ĂȘtre clairement identifiĂ©e et utilisĂ©e pour un type spĂ©cifique d'Ă©quipement ou de matĂ©riel : - La cuisine : cette zone doit contenir tout le nĂ©cessaire pour prĂ©parer et conserver la nourriture, ainsi que les ustensiles de cuisine. Rien d'autres - Le carrĂ© : c'est l'espace central du voilier oĂč l'on se dĂ©tend, on mange et on socialise. Il doit ĂȘtre confortable et fonctionnel. Les rangements sont constituïżœïżœs des Ă©quipets des coffres des banquettes. - Les cabines : elles doivent offrir un espace de rangement suffisant pour les vĂȘtements et les effets personnels de chacun. Les coffres, sous les banquettes, sont les plus compliquĂ©s Ă  optimiser. - La salle de bain : elle doit contenir tous les produits d'hygiĂšne et de toilette, ainsi que les serviettes et le linge de bain. Elle pourra, Ă©ventuellement, recevoir les cirĂ©s, humides. - Les coffres techniques : ils doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©s au matĂ©riel de navigation, aux outils et au matĂ©riel de sĂ©curitĂ©. Je parle des coffres de cockpit ( retrouvez l'article sur l'organisation du cockpit ici), mais pas que. Je pense Ă  la table Ă  carte, la couchette cercueil, Ă©ventuellement, voire la cabine arriĂšre.
Astuces pour optimiser le rangement dans la cuisine
La cuisine d'un voilier est gĂ©nĂ©ralement petite et exiguĂ«. Il est donc essentiel de bien organiser les espaces de rangement pour pouvoir cuisiner facilement et rapidement, mais toujours simplement ( enfin presque). Voici quelques astuces : - Utilisez des boĂźtes hermĂ©tiques pour conserver les aliments secs (pĂątes, riz, farine...) et Ă©viter l'humiditĂ©. je n'ai que cela. En plus, cela rĂ©duit les dĂ©chets. - PrivilĂ©giez les ustensiles multifonctions, comme une cuillĂšre Ă  soupe qui peut Ă©galement servir de louche ou un couteau polyvalent. On en trouve dans les magasins de camping. - Optez pour des plats et bols pliables, ou empilables afin de gagner de la place dans les placards. De mon cĂŽtĂ©, j'utilise des rĂ©cipients en plastique souple qui se replient. - Accrochez vos casseroles et poĂȘles Ă  l'aide de crochets pour libĂ©rer de l'espace dans les tiroirs. Si vous trouvez un lot encastrable; les uns dans les autres, c'est top. Pour le reste, c'est surtout une question d'organisation. Non, vous n'aurez jamais 10 personnes Ă  bord. Alors n'emmenez pas des couverts pour 10.
Optimiser l'aménagement du carré
Le carrĂ© est un espace central du voilier oĂč il est important de se sentir bien. Pour cela, voici quelques conseils pour optimiser son amĂ©nagement : - Installez des Ă©tagĂšres, ou filets et des compartiments de rangement pour ranger les livres, les jeux et autres objets personnels. - Choisissez des coussins et des couvertures adaptĂ©s au milieu marin, c'est-Ă -dire rĂ©sistants Ă  l'humiditĂ© et faciles Ă  nettoyer. De mon cĂŽtĂ©, je me suis mis en mode camping, cette annĂ©e. - Pensez Ă  ajouter des porte-gobelets pour Ă©viter les renversements de boissons lors des navigations mouvementĂ©es. - Mettez en place un systĂšme de fixation pour les objets qui peuvent se dĂ©placer pendant la navigation, comme les tĂ©lĂ©phones portables, les lunettes de soleil ou les appareils Ă©lectroniques. Il existe des rangements pratiques. Sinon, le velcro est trĂšs pratique. - Pensez Ă  Ă©quilibrer les poids, dans le carrĂ©. Si votre vache Ă  eau est sur tribord, pensez Ă  mettre les choses lourdes, dans les coffres bĂąbord. Chaque coffre doit ĂȘtre rĂ©servĂ© Ă  une thĂ©matique ( conserves, Ă©quipement de navigation, nettoyage,...
Astuces pour organiser les cabines
Les cabines d'un voilier doivent offrir un espace de rangement suffisant pour permettre Ă  chaque membre de l'Ă©quipage de ranger ses affaires personnelles. Voici quelques astuces : - Utilisez des sacs de rangement suspendus pour gagner de la place dans les placards et tiroirs; - Optez pour des housses de matelas et de couette spĂ©cialement conçues pour le milieu marin, afin de protĂ©ger votre literie de l'humiditĂ©. LĂ  encore, je me suis mis en mode camping. - Installez des patĂšres et des crochets pour accrocher les vĂȘtements et les serviettes. - Mettez en place des compartiments de rangement sous les couchettes pour stocker les vĂȘtements et les effets personnels que vous utilisez le moins. ( Plus vous vous en servez, moins vous devez soulever les banquettes). - Si vous naviguez avec des enfants, dĂ©diez leur une cabine, ou ils pourront faire ce qu'ils veulent, sans s'entendre dire " ne touche pas Ă  ci, ne touches pas Ă  cela..."
GĂ©rer les espaces de rangement dans la salle de bain
La salle de bain d'un voilier doit ĂȘtre fonctionnelle et bien organisĂ©e. Pour cela, suivez ces conseils : - Utilisez des sacs Ă©tanches pour ranger vos produits d'hygiĂšne et de toilette. - Mettez en place un systĂšme de fixation pour les objets qui peuvent se dĂ©placer pendant la navigation, comme les brosses Ă  dents ou les rasoirs. - PrivilĂ©giez les accessoires spĂ©cialement conçus pour le camping ou les camping-cars, comme les miroirs anti-buĂ©e ou les tapis antidĂ©rapants.
Rangement du matériel technique et de sécurité
Enfin, il est primordial de bien organiser le rangement du matériel technique et de sécurité à bord de votre voilier. Voici quelques conseils : - La table à cartes est le domaine de la navigation, voire du bricolage et RIEN D'AUTRES. - Dédiez un coffre spécifique au matériel de navigation (cartes, compas, GPS...); - Rangez les gilets de sauvetage et les harnais dans un endroit facilement accessible en cas d'urgence; - Conservez les outils et les piÚces de rechange dans une boßte à outils étanche et bien organisée; - Assurez-vous que les extincteurs et les détecteurs de fumée sont en bon état de fonctionnement et facilement accessibles. En suivant ces conseils et astuces, vous pourrez facilement organiser et ranger l'intérieur de votre voilier, optimisant ainsi l'espace, la sécurité et l'organisation à bord. Profitez pleinement de vos sorties en mer dans les meilleures conditions possibles ! Read the full article
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cedricfaitsontourdupilat · 2 years ago
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CYCLO SUD BOURGOGNE
A Viré, le 23 avril 2023
       Rendez-vous en sud Bourgogne ce week-end pour la 1ere manche du challenge cyclo Tour Rotor avec cette cyclo Sud Bourgogne. Le samedi a ouvert les hostilitĂ©s avec des parcours rando et une Ă©preuve gravel. Le dimanche est le jour des Ă©preuves route avec 2 parcours chrono dont les 135km et 2200m D+ du Tournugeois auquel je prendrais part comme pas loin de 400 coureurs inscrits rien que sur ce parcours ! CĂŽtĂ© mĂ©tĂ©o on profitera du meilleur crĂ©neau du week-end puisqu’il n’y a pas de pluie d’annoncĂ©e de 8 h au dĂ©but d’aprĂšs midi avec mĂȘme quelques Ă©claircies, du vent et des tempĂ©ratures un peu justes pour la saison.
     Contrairement Ă  la Corima, pas de cafouillage aux dossards avec LVO et je me trouve en premiĂšre ligne aux cĂŽtĂ©s de Damien Richard avec qui je patiente dans l’attente du dĂ©part. J’ai pu noter la prĂ©sence de quelques autres camarades habituels tel Alexandre Banegas, ThimothĂ© Delavaud, Remi Mejean ou Thomas Becarud ainsi qu’une grosse armada belge (dont un champion du monde cyclo) et mĂȘme un pro de chez St-Michel Auber 93 en la personne de Nicolas Debeaumarché !
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            8h45 c’est parti et il ne faut pas s’endormir pour garder sa place Ă  l’avant. AprĂšs 4’ la premiĂšre attaque fuse ; bien placĂ© je saute sur l’occasion et Ă  froid ça pique un peu
 et ça gaspille une cartouche pour rien ! On se dirige alors sur la montĂ©e des Bachasses : au train souvent avec Remi ça termine l’échauffement avant une trentaine de km sans rĂ©elle difficultĂ©. 2 gars en profitent pour prendre un peu de champ et l’allure n’est pas folle jusqu’à Sully oĂč la course va vraiment commencer.
En effet, aprĂšs 46km voilĂ  3 difficultĂ©s qui s’enchainent et dĂšs le pied de la 1ere (le col du Navois), Vince Mattens imprime un tempo d’enfer : souvent proche des 6w/kg il n’y a pas d’autre chose Ă  faire que de suivre (pour ceux qui peuvent
) et on reprend le duo de tĂȘte. A Corlay on reprend la route de l’an dernier et la connaissance des lieux me donne des repĂšres : passĂ© en 4-5eme position au sommet je suis vigilent sur la descente piĂ©geuse qui suit et trĂšs vite nous voilĂ  Ă  Mancey pour le Col des ChĂšvres : mĂȘme topo, Vince aux manettes et ça finit d’exploser. Je fais le compte au sommet plus que 9 et Nicolas ne relĂąche pas la pression sur la descente : tant mieux ! Rapidement en bas il reste Ă  aller chercher le col de Brançion ; j’assure le tempo avant que notre ami belge reprenne le manche, un peu moins fort cette fois. Je relance au sommet pour la descente mais en bas 3 hommes rentrent ; nous voilĂ  12 mais les Ă©carts restent faibles !
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      L’entente n’est pas bonne dans ce groupe ; on passe la Croix LĂ©onard et le col de Beaufer : parfois ça tente d’accĂ©lĂ©rer avec Vince et Maxim Pirard et je suis vigilant
 un peu moins quelques instants aprĂšs oĂč Vince, Maxim et Matthias Deroose se font la malle entre belges ; je m’en aperçois et peste sur cette situation (ça se fait plus sur une cassure que sur une franche attaque). Nicolas sentant le bon coup met une violente attaque que tout le monde admire et nous voilĂ  8 bien piĂ©gĂ©s comme il faut ! Avec 4 costauds comme ça devant la messe est dite d’autant qu’on n’est 3 Ă  rouler alors je pousse une petite gueulante et par miracle ça marche ! Tout le monde s’y met et on avance enfin, peut-ĂȘtre pas assez pour revenir devant mais au moins suffisamment pour Ă©viter de se faire reprendre. Il en va ainsi jusqu’au pied du col de la Pistolle.
AprĂšs 83km voilĂ  une des cĂŽtes les plus dures du jour : 4,5km qui peuvent faire mal ! Je lance bon tempo l’ascension avec Alex et trĂšs vite Louison Faure qui accĂ©lĂšre franchement : collĂ© Ă  sa roue je ne fais pas le malin et m’accroche tant bien que mal : Alex est lĂ  aussi et c’est tout ; on est en train de s’isoler ce qui me booste un peu pour relayer au sommet et tout de suite l’entente parfaite se met en place mais il reste 45km avec des Ă©carts loin d’ĂȘtre dĂ©finitifs. D’ailleurs si on ne se prĂ©occupe pas trop des 4 hommes Ă  l’avant on pense surtout Ă  ceux de derriĂšre et on ne va pas chĂŽmer, Louison se montrant impressionnant sur ses relais.  Il y a peu de difficultĂ© si ce n’est quelques talus et vent de face jusqu’au km113 et Lugny oĂč on attaque le triptyque final : avec aux alentours d’une minute d’avance on aborde la 1ere bosse Ă  6.3% autour des 5w/kg avec Alex qui fait l’essentiel. Ça devient compliquĂ© et pas le temps de souffler qu’on reprend une bosse de 1,2km Ă  4% : ça passe juste me concernant et je donne un relais dans la descente qui suit ne pouvant en faire plus : km122 voilĂ  la derniĂšre difficulté : la montĂ©e de Burgy par la route du belvĂ©dĂšre : je me place en tĂȘte mais trĂšs vite Alex reprend le manche : Louison semble bien alors que je commence Ă  coincĂ© ayant pourtant passĂ© le plus dur : Alex ne relĂąche pas l’effort (il ne faut pas de toutes façons) et je dois mon salut Ă  un petit replat qui me permet de recoller : attentif dans la descente, ça passe sans encombre mais derriĂšre ça revient de plus en plus prĂšs. Sentant le danger Louison passe un relais trĂšs appuyĂ© qui me surprend : 3-4 mĂštres de retard
 fini
 mais non je ne lĂąche pas l’affaire et envoi tout ce qu’il me reste pour recoller ou exploser : finalement ça passe et je retrouve le draft (ça change de zwift oĂč tu ne combles jamais le petit trou !). A Fleurville il reste 3 km plutĂŽt faut plat montant et tout juste 10-15’’ et je ne peux rien faire d’autre que tenter de suivre mes 2 camarades sans oser regarder derriĂšre : le dernier talus arrive, Louison dĂ©gaine et je parviens Ă  tenir la roue d’Alex : un dernier regard en arriĂšre et c’est avec soulagement que je coupe cette ligne avec une belle 7eme place (1er de catĂ©) en gardant 4’’ sur le premier des poursuivants : ouf !
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       4’ plus tĂŽt Maxin s’était imposĂ© devant Vince et Matthias, Nicolas prenant la 4eme place Ă  13’’. VoilĂ  une course bien menĂ©e avec une seule erreur (suivre l’attaque du tout dĂ©but ne servait Ă  rien). Sinon pas grand-chose Ă  regretter mĂȘme si j’aurai aimĂ© ĂȘtre dans les roues des Belges quand ils sont partis mais ça m’aurait coĂ»tĂ© trĂšs cher plus loin je pense ! La fin fut compliquĂ©e mais avec des valeurs en watts trĂšs proches de mes records entre 2h et 2h30 et au-delĂ  de 3h10 cela s’explique et indique que la forme Ă©tait au rendez-vous-mĂȘme si je n’ai jamais eu l’impression d’ĂȘtre dans une grande journĂ©e. La fin de course fut irrespirable et Ă  fort suspens jusqu’aux derniers mĂštres !
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              Classement
Sur la page : https://lvorganisation.com/cyclosudbourgogne2023/
ou sur ce lien
Strava
https://www.strava.com/activities/8942278220
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omagazineparis · 2 years ago
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De la route à la maison : conseils pour aménager un van et voyager confortablement
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AmĂ©nager un van est une tendance populaire pour ceux qui cherchent Ă  explorer le monde tout en Ă©tant indĂ©pendants. Que vous souhaitiez vivre dans un van Ă  temps plein ou simplement partir en week-end pour des aventures, c'est une bonne solution. Cela vous offre une grande libertĂ© associĂ©e Ă  une mobilitĂ© sans pareil. Cependant, il peut ĂȘtre difficile de dĂ©terminer par oĂč commencer une telle entreprise. Vous devez vous poser plusieurs questions pour bien amĂ©nager votre van selon vos besoins, votre budget et l'espace dont vous disposez. DĂ©couvrez quelques conseils qui vous aideront Ă  facilement atteindre votre objectif. Planifiez l'endroit oĂč vous installerez chaque Ă©quipement de votre van Lorsque vous amĂ©nagez un van, il est important de planifier soigneusement l'emplacement de chaque Ă©quipement. Le but est de maximiser l'espace disponible et de rendre l'intĂ©rieur du vĂ©hicule fonctionnel et confortable. DĂ©terminez vos besoins Avant de commencer Ă  planifier l'amĂ©nagement de votre van, il est judicieux de dĂ©terminer vos besoins en termes d'espace de vie. Vous devez penser Ă  diffĂ©rents Ă©lĂ©ments comme le rangement, la cuisine et la salle de bain. Cela vous aidera Ă  choisir les Ă©quipements et Ă  les placer dans le vĂ©hicule de façon efficace. Placez les Ă©quipements stratĂ©giquement Les Ă©quipements les plus lourds et les plus volumineux tels que le lit et les rangements doivent ĂȘtre placĂ©s en premier. De cette maniĂšre, vous procĂ©dez en quelque sorte par ordre de prioritĂ©. Ensuite, vous pouvez placer les Ă©quipements plus lĂ©gers tels que la cuisine et la salle de bain. Utilisez l'espace vertical Lorsque vous amĂ©nagez un van, l'espace vertical est Ă  ne pas nĂ©gliger. Pensez Ă  installer des Ă©tagĂšres, des crochets et des paniers pour optimiser l'espace de rangement disponible et garder vos affaires organisĂ©es. Assurez-vous que les Ă©quipements sont accessibles Assurez-vous, lors de la planification, que les Ă©quipements sont accessibles et faciles Ă  utiliser. Par exemple, la cuisine doit ĂȘtre situĂ©e prĂšs de la porte coulissante pour un accĂšs rapide. En ce qui concerne les rangements, ils doivent ĂȘtre simples Ă  atteindre depuis le lit. DĂ©cidez des Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires tels que la literie, une kitchenette, etc. Durant l'Ă©tape de planification, vous aurez Ă  prendre en compte vos besoins. Cette Ă©tape vous permettra de dĂ©terminer les Ă©quipements nĂ©cessaires dans votre van. MĂȘme si les exigences sont personnelles, certains Ă©lĂ©ments de base ne doivent pas vous manquer. La literie La literie est l'un des Ă©lĂ©ments les plus importants pour crĂ©er un espace de vie confortable dans votre van. Nous vous recommandons d'y inclure un matelas en mousse. En effet, l'avantage d'avoir un matelas en mousse sur mesure pour son van amĂ©nagĂ© est d'avoir la possibilitĂ© de profiter de nuits de sommeil confortables pendant toute la durĂ©e du sĂ©jour. Une telle installation vous sera bĂ©nĂ©fique de bien des maniĂšres. Avec un tel matelas, vous pouvez choisir la densitĂ© de la mousse, l'Ă©paisseur et la fermetĂ© pour un confort personnalisĂ©. Ensuite, vous faites un bon usage de l'espace disponible dans votre van en optant pour un accessoire Ă  la bonne taille. Par ailleurs, les matelas en mousse sur mesure sont fabriquĂ©s Ă  partir de matĂ©riaux de haute qualitĂ©. Ils sont donc durables et rĂ©sistants Ă  l'usure. Ils peuvent supporter une utilisation quotidienne intensive tout en ayant une durĂ©e de vie supĂ©rieure Ă  celle des matelas standards. Enfin, les matelas en mousse sur mesure peuvent ĂȘtre facilement rangĂ©s dans votre van lorsqu'ils ne sont pas utilisĂ©s. Il est possible de les enrouler ou de les plier pour libĂ©rer de l'espace supplĂ©mentaire dans votre vĂ©hicule. En dehors de cette option, vous pouvez opter pour un lit permanent, un canapĂ© convertible ou mĂȘme un lit de plateforme surĂ©levĂ©. La kitchenette Si vous prĂ©voyez de cuisiner dans votre van, une kitchenette est essentielle. Il s'agit d'un petit espace de cuisine. Vous pouvez opter pour une kitchenette complĂšte avec un Ă©vier, un rĂ©frigĂ©rateur, une cuisiniĂšre et un four. Une autre solution sera de vous tourner simplement vers une plaque de cuisson portable et un petit rĂ©frigĂ©rateur. Dans ce cas, vous aurez le minimum. Votre choix dĂ©pendra de la taille de votre van et de votre budget. La salle de bain Avec un van suffisamment large, vous pouvez envisager d'installer une salle de bain. Dans ce cas, optez pour une salle de bain complĂšte avec une douche, un lavabo et des toilettes. Pour avoir le strict nĂ©cessaire, un cabinet de toilettes portable ou une douche extĂ©rieure fera l'affaire. Les rangements Le rangement est essentiel pour garder votre espace de vie organisĂ© et fonctionnel dans le van. Pensez Ă  vous tourner vers des rangements intĂ©grĂ©s tels que des armoires et des Ă©tagĂšres. Il y a aussi les rangements portables tels que les paniers et les boĂźtes qui vous seront d'une grande utilitĂ©. L'Ă©nergie Si vous prĂ©voyez d'utiliser des Ă©quipements Ă©lectriques dans votre van, vous aurez besoin d'une source d'Ă©nergie. Vous aurez le choix entre les panneaux solaires, une batterie auxiliaire et un gĂ©nĂ©rateur. Pensez Ă  l'isolation pour rĂ©guler la tempĂ©rature du van L'isolation est un Ă©lĂ©ment crucial Ă  considĂ©rer lors de l'amĂ©nagement d'un van. Lorsqu'elle est idĂ©ale, elle vous aide Ă  maintenir une tempĂ©rature confortable Ă  l'intĂ©rieur du vĂ©hicule, quelles que soient les conditions extĂ©rieures. Une isolation adĂ©quate rĂ©gule la tempĂ©rature Ă  l'intĂ©rieur du van en empĂȘchant l'air chaud ou l'air frais de s'Ă©chapper selon les saisons. Cela rĂ©duit la quantitĂ© d'Ă©nergie nĂ©cessaire pour chauffer ou refroidir votre espace. Par consĂ©quent, vous Ă©conomisez de l'argent sur votre consommation d'Ă©nergie. Les matĂ©riaux isolants couramment utilisĂ©s pour les vans amĂ©nagĂ©s sont la laine de roche, la laine de verre, le polyurĂ©thane expansĂ© et le polystyrĂšne expansĂ©. Ils peuvent ĂȘtre mis en place sur toutes les parois du vĂ©hicule. Il suffira d'utiliser des panneaux prĂ©fabriquĂ©s ou d'appliquer une couche d'isolant sur les surfaces intĂ©rieures. Il est Ă©galement important de veiller Ă  ce que les joints soient correctement scellĂ©s pour Ă©viter les infiltrations d'air et les ponts thermiques. Ces derniers sont Ă  la base des pertes de chaleur ou de fraĂźcheur. Les fenĂȘtres et les portes de votre van doivent aussi ĂȘtre bien isolĂ©es pour rĂ©duire les pertes d'air. Investissez dans des matĂ©riaux de qualitĂ© pour garantir la sĂ©curitĂ© et la durabilitĂ© Investir dans des matĂ©riaux de qualitĂ© est essentiel pour garantir la sĂ©curitĂ© et la durabilitĂ© de votre van amĂ©nagĂ©. Les matĂ©riaux de qualitĂ© peuvent ĂȘtre plus coĂ»teux Ă  l'achat, mais ils offrent de nombreux avantages Ă  long terme. PremiĂšrement, ils sont assurĂ©ment plus durables. Vous n'aurez pas Ă  craindre de les remplacer rapidement et de devoir passer par une autre installation. C'est cet aspect qui les rend Ă©conomiques sur le long terme. DeuxiĂšmement, des matĂ©riaux de qualitĂ© seront rĂ©sistants Ă  diffĂ©rentes agressions. Ils seront plus simples Ă  entretenir. Pour finir, ils seront plus appropriĂ©s pour votre sĂ©curitĂ©, car conformes aux normes. Ne manquez pas : Guide pratique pour planifier vos vacances d’étĂ© inoubliables au Portugal Ajoutez des touches personnelles dans votre fourgon amĂ©nagĂ© L'amĂ©nagement d'un van peut ĂȘtre une expĂ©rience amusante et crĂ©ative. C'est l'occasion de donner libre cours Ă  votre imagination et d'ajouter des touches personnelles Ă  votre vĂ©hicule. Elles le rendront unique et plus accueillant. Il existe de nombreuses façons de personnaliser votre van durant l'amĂ©nagement. Vous pouvez par exemple le faire en choisissant des couleurs, des tissus et des textures qui reflĂštent votre style pour l'intĂ©rieur. Ajoutez des accessoires tels que des coussins, des rideaux, des tapis et des Ɠuvres d'art. La personnalisation peut aussi ĂȘtre guidĂ©e par vos centres d'intĂ©rĂȘt. Par exemple, si vous ĂȘtes un passionnĂ© de musique, vous pouvez installer un systĂšme audio haut de gamme. Si vous aimez le sport, n'hĂ©sitez pas Ă  mettre en place des supports pour votre Ă©quipement et vos accessoires. Les possibilitĂ©s sont multiples. L'essentiel est que vous vous sentiez parfaitement Ă  votre aise dans votre van amĂ©nagĂ©. MĂȘme si le processus d'amĂ©nagement dans sa globalitĂ© demande du temps, il est trĂšs gratifiant d'arriver Ă  son terme. Avancez Ă  votre rythme pour que l'expĂ©rience soit plaisante. Read the full article
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leslistesdantoine · 2 years ago
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2022 – Films
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On a eu droit Ă  une superbe annĂ©e cinĂ©ma, chargĂ©e de grosses sorties que tout le monde a vu (comme M3GAN, The Batman, Don’t Worry Darling), mais aussi de plus petits films qui ont fait beaucoup de bruit (Everything Everywhere All at Once, Drive my Car, Aftersun).
À cause de la pandĂ©mie, 2022 a rĂ©coltĂ© beaucoup de films qui devaient sortir bien avant, amenant le compteur à 13,937 films. IMDB compte 12,586 films pour 2021, 10,536 pour 2020 et 12,561 pour 2019. Pour ma part, j’ai pu enfin retourner voir tous les films que je voulais sur grand Ă©cran, totalisant plus de 75 films, dont plus de la moitiĂ© que j’ai vu en salles.
J’en profite pour vous rappeler d’encourager les films plus petits qui vous intĂ©ressent en allant les voir en salle, surtout lors de leur premier week-end de diffusion. Pour ce qui est des nouveaux venus, on a le CinĂ©ma Public qui offre une programmation riche et diversifiĂ©e dans un local sympathique de la Casa d’Italia, tout prĂšs du mĂ©tro Jean-Talon. À QuĂ©bec, Le Circuit Beaumont vient tout juste d’ouvrir ses portes dans les locaux d’Antitube et j’ai dĂ©jĂ  trĂšs hĂąte de les visiter.
Sur ce, bonne lecture et bon cinéma!
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10 ★ The Banshees of Inisherin – Martin McDonagh
ScĂ©nario: Martin McDonagh 114 minutes – Irlande, Royaume-Uni, États-Unis – Disponible sur Disney+ ou en location
On commence ce palmarĂšs avec le film qui possĂšde l’un des meilleurs scĂ©narios de l’annĂ©e et qui, on le souhaite, rafle au moins ce prix Ă  la prochaine Ă©dition des Oscars, le 12 mars. On peut dire que la thĂ©matique de la rupture amoureuse a Ă©tĂ© mainte et mainte fois explorĂ©e au cinĂ©ma, mais par contre beaucoup moins souvent, la rupture amicale. C’est en fait le point de dĂ©part du film: PĂĄdraic (attachant Colin Farrell) se rend comme d’habitude chez son ami Colm (excellent Brendan Gleeson) pour le chercher afin qu’ils aient boire une pinte au pub. Il cogne Ă  la porte, pas de rĂ©ponse. Il cogne Ă  la fenĂȘtre, Colm est bien lĂ , mais ne rĂ©pond pas. On apprendra dans les minutes qui suivent que Colm n’a plus envie de passer du temps avec PĂĄdraic. Colm est vieillissant et a envie de se concentrer sur sa pratique du violon et non plus Ă  discuter de tout et rien et ce, Ă  chaque soir. Un vrai jeu du chat et de la souris s’en suivra oĂč PĂĄdraic fera tout en son pouvoir pour regagner Colm. Rempli de dialogues drĂŽles et dĂ©licieux, The Banshees of Inisherin est un touchant (et un peu tordu) film sur l’amitiĂ© entre hommes. À voir, ne serait-ce que pour Jenny ❀.
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09 ★ Bones and All – Luca Guadagnino
ScĂ©nario: David Kajganich, Camille DeAngelis 131 minutes – Italie, États-Unis – Disponible en location
Maren (Taylor Russell) n’est pas comme les autres. Elle vient d’avoir 18 ans et son pĂšre en a assez d’elle et de ses problĂšmes, il part en pleine nuit. AbandonnĂ©e et presque seule au monde, elle partira donc Ă  la recherche de sa mĂšre biologique. Ah, j’ai oubliĂ© de vous dire: elle est cannibale. De bus en bus, d’état en Ă©tat, elle traversera une bonne partie des États-Unis, de la Virginie au Minnesota. Elle croisera sur le chemin d’autres comme elle: l’étrange Sully (Mark Rylance) et l’irrĂ©sistible Lee (TimothĂ©e Chalamet) dont elle tombera follement amoureuse. Pour ce nouveau film, Luca Guadagnino s’est entourĂ© d’une nouvelle Ă©quipe de collaborateurs; photographie par Arseni Khachaturan qui capture somptueusement les paysages arides sur pellicule et montage exquis par Marco Costa, tous deux dans la trentaine. On se demande d’ailleurs pourquoi ceux-ci ne sont pas en nomination pour leur travail respectif aux Oscars, tellement ils y excellent. Le roadtrip de l’annĂ©e.
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08 ★ Saloum – Jean Luc Herbulot
ScĂ©nario: Jean Luc Herbulot et Pamela Diop 84 minutes – SĂ©nĂ©gal – Disponible sur Shudder
L’an dernier, Ă  peu prĂšs Ă  mi-parcours pendant le «Festival du nouveau cinĂ©ma», on parlait beaucoup de The Power of the Dog, et avec raison. Mais pendant ce temps, dans le circuit plus sombre de la section Temps Ăž, on parlait aussi d’un tout autre type de Western – ou plutĂŽt un Southern, comme s’amuse Ă  le dire son rĂ©alisateur franco-congolais Jean Luc Herbulot. Lorsque trois mercenaires fuyant le coup d’État de 2003 en GuinĂ©e-Bissau en avion font un arrĂȘt d’urgence dans l’ouest du SĂ©nĂ©gal, ils sont loin de se douter de ce qui les attend dans la mystĂ©rieuse rĂ©gion du Sine-Saloum. Le long-mĂ©trage, presque entiĂšrement autofinancĂ©, commence comme un simple film d’action, mais bifurque et s’emmĂȘle dans plusieurs genres cinĂ©matographiques, ne cessant de se rĂ©inventer et de nous surprendre Ă  chaque nouveau plan. Les Ă©patantes images de Gregory Corandi font de Saloum un festin visuel, complĂ©mentant Ă  perfection la mise en scĂšne stylisĂ©e rappellant Ă  la fois la bande dessinĂ©e et les jeux vidĂ©o. GuidĂ©s par un amour pur du cinĂ©ma, le rĂ©alisateur Jean Luc Herbulot et la scĂ©nariste Pamela Diop ont voulu faire rayonner le cinĂ©ma africain par le film de genre – sans aucune concession – et selon mon humble avis, il n’y a pas l’ombre d’un doute que le pari est rĂ©ussi.
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07 ★ Falcon Lake – Charlotte Le Bon
ScĂ©nario: François Choquet, Charlotte Le Bon et Bastien Vives 100 minutes – France, Canada – Disponible en VOD dĂšs le 5 avril
Vous souvenez-vous des Ă©tĂ©s de votre enfance passĂ©s Ă  jouer dehors, oĂč l’on faisait tout et rien. On partait un week-end en chalet, et on y rencontrait les enfants des amis de nos parents. On s’inventait des mondes, des scĂ©narios, des jeux, des dĂ©fis, des peurs. C’est dans cet idyllique contexte que Joseph, jeune homme rĂ©servĂ© rencontre ChloĂ©, plus vieille et plus assurĂ©e. MalgrĂ© leur diffĂ©rence d’ñge, ils deviendront rapidement proches, car ChloĂ© prendra Joseph sous son aile pendant ses quelques jours, le faisant passer prĂ©maturĂ©ment dans le monde des jeunes adultes. Falcon Lake est un magnifique et doux film sur le passage Ă  la vie adulte, teintĂ© d’une bouleversante histoire de fantĂŽme. Il est rafraĂźchissant de voir un portrait si rĂ©aliste de ce cruel moment charniĂšre, mais rempli d’autant de tendresse. On a qu’à penser Ă  la fameuse scĂšne se dĂ©roulant dans la salle de bain, oĂč la honte ne se pointe mĂȘme pas le bout du nez. Ce superbe premier film de Charlotte Le Bon, tournĂ© dans les Laurentides, regorge de magnifiques images captĂ©es sur 16 mm par Kristof Brandl (connu surtout pour son travail en vidĂ©oclip). À la maniĂšre de ces longues journĂ©es d’étĂ©, le rĂ©cit se dĂ©veloppe lentement, nous laissant le temps pour s’attacher Ă  ses personnages et Ă  leurs familles respectives. Les dialogues, Ă©pars, mais si rĂ©alistes qu’on peut facilement y transposer nos propres discussions de famille, nous transportent inĂ©vitablement dans un attendrissant espace de nostalgie. MĂȘme si la proposition osĂ©e de la finale n’a pas convaincu tout le monde, elle reste Ă  mon avis l’une des plus belles scĂšnes du film, entre tristesse et rĂ©confort, comme la brise chaude estivale qui viendrait caresser notre joue.
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06 ★ X – Ti West
ScĂ©nario: Ti West 105 minutes – États-Unis, Canada – Disponible sur Prime, sur Crave et en location
À en voir le rĂ©sumĂ©, X est un classique film d’horreur pour adolescents: en 1979, un groupe de jeunes cinĂ©astes et acteurs se rendent dans un chalet isolĂ© au coeur du Texas rural pour y filmer un film porno. Reprenant les codes typiques associĂ©s Ă  ce genre de cinĂ©ma, mais en les renversant pour nous surprendre, Ti West rĂ©ussi Ă  faire un film qui se dĂ©marque du lot. Sans surprise, les propriĂ©taires de la cabane sont un couple de personnes ĂągĂ©es suspects et menaçants, mais au fil du rĂ©cit, on finit par s’attacher Ă  eux. Le couple qui vieillit, la relation au corps et la sexualitĂ© des aĂźnĂ©s sont des thĂšmes explorĂ©s dans X et on se surprend Ă  ĂȘtre Ă©mu par un film qui, dans la scĂšne prĂ©cĂ©dente, n’avait pas peur de verser dans l’hĂ©moglobine. À voir, pour toutes ses raisons et pour la magistrale performance de Mia Goth dans le(s) rĂŽle(s) principal(aux). Pour ceux que ça intĂ©resse, le prequel Pearl (que je n’ai toujours pas vu) est aussi disponible en location, et la suite, MaXXXine sortira en salles plus tard cette annĂ©e.
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05 ★ ŰčÙ†Ú©ŰšÙˆŰȘ Ù…Ù‚ŰŻŰł (Holy Spider) – Ali Abbasi
ScĂ©nario: Ali Abbasi, Afshin Kamran Bahrami et Jonas Wagner 116 minutes – Danemark, Allemagne, France, SuĂšde, Jordanie, Italie – Disponible en VOD dĂšs le 23 fĂ©vrier
Ville de Mashhad, Iran. Un tueur en sĂ©rie, Saeed (troublant Mehdi Bajestani) est en quĂȘte de «nettoyer» la ville de ses prostituĂ©es depuis 6 mois. L’enquĂȘte ne bouge pas, la police n’a aucun indice. La journaliste Arezoo Rahimi (inoubliable Zar Amir Ebrahimi) dĂ©barque de TĂ©hĂ©ran pour y faire sa propre enquĂȘte. Vous l’aurez devinĂ©, ce film n’est pas pour tout le monde. C’est un film brutal qui met en pleine face ce que d’autres voudraient bien taire. InspirĂ© d’un fait rĂ©el, Ali Abbasi frappe fort avec ce film-choc. Il Ă©corche sans Ă©pargner ni son gouvernement, ni la police pour leur horrible inaction, nous faisant Ă©videmment comprendre que ces sordides meurtres font peut-ĂȘtre finalement leur affaire.
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04 ★ EO – Jerzy Skolimowski
ScĂ©nario: Jerzy Skolimowski et Ewa Piaskowska 88 minutes – Pologne, Italie – BientĂŽt disponible en location
Cette annĂ©e, Andrea Arnold nous a racontĂ© le quotidien d’une vache laitiĂšre dans son Ă©mouvant documentaire Cow. Il y a aussi le vĂ©tĂ©ran du cinĂ©ma polonais, Jerzy Skolimowski, 84 ans, qui a dĂ©cidĂ© de nous raconter la vie d’un Ăąne prĂ©nommĂ© EO – en mode fiction – et librement inspirĂ©e du classique Au hasard Balthazar (1966) de Bresson. Le film est divisĂ© en plusieurs tableaux, chacun prĂ©sentant un nouveau «propriĂ©taire» du sensible animal. Entre ceux-ci, EO profite parfois de quelques jours de libertĂ©, avant d’ĂȘtre rattrapĂ© par le cruel monde des humains. Tous diffĂ©rents dans la forme, ces tableaux ne sont bien sĂ»r pas tous Ă©gaux, mais si l’un des chapitres nous plaĂźt moins, le prochain n’est qu’à quelques lieux de lĂ . Le film comporte aussi quelques impressionnants intermĂšdes oniriques, baignĂ©s d’une lumiĂšre rouge, qui donnent Ă  l’oeuvre un caractĂšre presque apocalyptique. Il est impossible de ne pas tomber en affection pour ce doux Ăąne Ă  la fourrure zĂ©brĂ©e, surtout lors des close-up sur ses yeux d’oĂč l’on comprend toute l’étendue de ses Ă©motions. À la fois tendre, drĂŽle et attristant, EO est le rappel que les animaux ne sont pas qu’une commoditĂ©.
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03 ★ Memoria – Apichatpong Weerasethakul
ScĂ©nario: Apichatpong Weerasethakul 136 minutes – Colombie, ThaĂŻlande, France, Allemagne, Mexique, Qatar, Royaume-Uni, Chine, États-Unis, Suisse – Disponible nulle part...
BANG! Quel est donc ce bruit empĂȘchant Jessica (Tilda Swinton, toujours excellente) de dormir? D’abord, le bruit la rĂ©veille pendant la nuit. Ensuite, elle se met Ă  l’entendre en plein jour. Elle finira donc par se rendre compte qu’elle est la seule Ă  l’entendre. S’en suivra une suite de recherches afin de trouver l’origine de ce mystĂ©rieux bruit, passant d’un personnage mystĂ©rieux Ă  un autre, que ce soit un ingĂ©nieur de son au prĂ©nom d’HernĂĄn ou d’un pĂȘcheur qui ne rĂȘve jamais, qui se prĂ©nomme lui aussi
 HernĂĄn. Apichatpong Weerasethakul est le maĂźtre du cinĂ©ma de rĂȘve, c’est-Ă -dire que ses films sont volontairement hypnotisant et parfois mĂȘme endormants, mais tout cela est bien normal – voire mĂȘme encouragĂ©. Lorsqu’il filme un personnage en train de tomber endormi, et cela en temps rĂ©el, il est difficile de rĂ©sister Ă  l’état de transe. Son cinĂ©ma est donc inĂ©vitablement enveloppĂ© d’une aura de mystĂšre, ce qui fait que les discussions qui suivent un visionnement d’un film d’Apichatpong sont toujours des plus fascinantes et rĂ©jouissantes. Une expĂ©rience hors du commun. Bonne nuit.
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02 ★ Nope – Jordan Peele
ScĂ©nario: Jordan Peele 130 minutes – États-Unis, Canada, Japon – En location
Si Get Out avait bel et bien fait parti de mes films prĂ©fĂ©rĂ©s de 2017, il n’en Ă©tait pas le cas pour Us, sorti en 2019, que j’avais trouvĂ© nettement moins rĂ©ussi. Mes attentes Ă©taient donc modĂ©rĂ©es, malgrĂ© que la bande-annonce avait tout pour me plaire. Le soir oĂč je suis finalement allĂ© voir Ben non (la traduction de l’annĂ©e?), je suis sorti de la salle emballĂ©, conquis et excitĂ©. J’étais absolument certain que je venais de voir l’un des meilleurs films de l’annĂ©e. Jordan Peele livre un film de suspense en mode blockbuster et tout y est: les vedettes (Daniel Kaluuya, Keke Palmer et Steven Yeun y sont tous remarquables), le divertissement satisfaisant et grandiose (mais non pas sans intelligence), et bien sĂ»r l’humour qui cĂŽtoie la critique sociale. Nope, c’est aussi un film grisant sur le cinĂ©ma et son histoire passĂ©e et future, c’est un pamphlet sur l’importance de la pellicule, c’est une rĂ©flexion sur la peur de l’inconnu et de l’autre, c’est une interrogation sur la place des animaux dans l’industrie du divertissement, c’est un Ă©mouvant portrait sur la famille et son patrimoine, mais c’est surtout une sacrĂ©e bonne vue.
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01 ★ We’re All Going to the World’s Fair – Jane Schoenbrun
ScĂ©nario: Jane Schoenbrun 86 minutes – États-Unis – En location
Janvier 2021, Film Twitter s’enflamme. Tout le monde parle de We're All Going to the World's Fair, le tout premier long-mĂ©trage de Jane Schoenbrun qui vient d’ĂȘtre projetĂ© Ă  Sundance. Je dĂ©couvre l’affiche du film. Elle est magnifique, glauque et mystĂ©rieuse. Il ne m’en fallait pas plus pour vouloir le voir Ă  tout prix, mais il fallu attendre jusqu’en avril 2022 pour qu’il soit projetĂ© sur grand Ă©cran Ă  MontrĂ©al (eh oui, j’ai loupĂ© les projections Ă  Fantasia). Casey est solitaire, elle ne parle Ă  son pĂšre qu’à travers sa porte de chambre, enfermĂ©e au grenier. Elle a peu d’ami.e.s et la plupart sont des amis virtuels. Elle tombe sur un jeu-dĂ©fi d’horreur en ligne qui demande de se filmer en rĂ©citant 3 fois «We're All Going to the World's Fair» (qui se souvient de «Bloody Mary»?) et de se piquer le doigt pour Ă©tendre un peu de sang sur son Ă©cran d’ordinateur. Semblerait-il qu’on se serait plus la mĂȘme personne aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© le dĂ©fi, et donc Casey, dĂ©cide de documenter son expĂ©rience, sa transition. Plusieurs ont comparĂ© l’expĂ©rience de Casey (qui aborde un prĂ©nom plutĂŽt non genrĂ©) Ă  quelqu’un qui serait pleine dysphorie de genre. Cette lentille nous porte Ă  voir le film d’une toute autre maniĂšre et le rend plus Ă©mouvant qu’on ne pourrait le croire et rarement a-t-on vu un film aussi singulier et captivant qui reprĂ©sente parfaitement l’état d’esprit du doomscrolling ou le fait de se perdre dans les mĂ©andres de YouTube. Un talent Ă  suivre de prĂšs.
Mentions spéciales
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The Northman – Robert Eggers Au son du tambour qui imite le rythme des cƓurs, est nĂ©e cette Ă©popĂ©e, sanglante et sale, vengeresse, viscĂ©rale et volcanique oĂč un homme est prĂȘt Ă  tout pour venger son pĂšre. Robert Eggers nous prouve une fois de plus qu’il est l’un des rĂ©alisateurs les plus intĂ©ressants du moment en nous prĂ©sentant un film d’action ambitieux et Ă©pique. Heureusement, il le fait sans renoncer Ă  son esthĂ©tique arthouse habituelle qui nous a tant conquis dans The VVitch et The Lighthouse. Alexander SkarsgĂ„rd qui se bat nu au centre d’un volcan en Ă©ruption, c’est oui!
Große Freiheit (Great Freedom) – Sebastian Meise Une histoire d’amour douce-amĂšre qui unit deux personnes qui ont tout pour se dĂ©tester. Dans l'Allemagne d'aprĂšs-guerre, Hans se retrouve en prison, car l’homosexualitĂ© est dĂ©sormais criminalisĂ©e. Il en sortira plusieurs fois, mais ne voulant pas s’empĂȘcher de vivre sa vie comme il l’entend, y retournera Ă  maintes reprises. C’est derriĂšre les barreaux qu’il fera la rencontre de Viktor, Leo et Oskar, et qu’il y trouvera tendresse, violence, rĂ©confort, peine et amour.
Lux Æterna – Gaspar NoĂ© La maison Saint Laurent a donnĂ© carte blanche au maĂźtre du chaos Gaspar NoĂ© pour faire un film mettant en vedette leurs piĂšces. Il en rĂ©sulte un rĂ©cit de 51 minutes, chaotique et Ă©touffant – voire presque insoutenable – Ă  propos du tournage d’un film de sorciĂšres qui vire au cauchemar. BĂ©atrice Dalle et Charlotte Gainsbourg sont Ă©videmment brillantes et on se dĂ©lecte de leurs croustillantes anecdotes de tournages racontĂ©es au tout dĂ©but du film, qu’elles soient inventĂ©es ou vĂ©ridiques. Attention, spectateurs photosensibles s’abstenir.
The Tragedy of Macbeth – Joel Coen GrĂące Ă  l’une des meilleures directions artistiques (Jason T. Clark et Christina Ann Wilson) et direction photo (Bruno Delbonnel) de l’annĂ©e, Joel Coen a rĂ©ussi le pari d’adapter pour la 21e fois ce classique littĂ©raire, en nous faisant oublier les versions prĂ©cĂ©dentes. Denzel Washington et Frances McDormand, respectivement en Macbeth et Lady Macbeth semblent taillĂ©s pour leur rĂŽle et Kathryn Hunter est dĂ©sormais inoubliable en tant que sorciĂšre(s).
The Eternal Daughter – Joanna Hogg Il fait nuit, un taxi traverse le brouillard. Un manoir se dresse Ă  l’horizon. Tilda mĂšre et Tilda-fille sont en compagnie de leur chien Louis. Le passĂ© et le prĂ©sent s’apprĂȘtent Ă  converger dans cette superbe histoire de fantĂŽmes, de deuil et de souvenirs. Spooky!
5 grandes déceptions
Bigbug – Jean-Pierre Jeunet
Avec amour et acharnement et Stars at Noon – Claire Denis
After Blue (Paradis Sale) – Bertrand Mandico
Emily the Criminal – John Patton Ford
The Black Phone – Scott Derrickson
5 séries marquantes
Euphoria (saison 2)
Severance
The Bear
The Staircase
Irma Vep
D’autres bons coups
TrĂšs belle journĂ©e – Patrice LalibertĂ©
Crimes of the Future – David Cronenberg
Everything Everywhere All At Once – Dan Kwan et Daniel Scheinert
Resurrection – Andrew Semans
헀얎질 êČ°ì‹ŹÂ Heojil kyolshim (Decision to Leave) – Park Chan-wook
Men – Alex Garland
ŰŹŰ§ŰŻÙ‡ ŰźŰ§Ú©ÛŒ Jaddeh Khaki (Hit the Road) – Panah Panahi
Triangle of Sadness – Ruben Östlund
Tár – Todd Field
The Menu – Mark Mylod
– Note: Certains films datant de 2021 peuvent se retrouver dans cette liste, car ils ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une sortie officielle en salles ou en ligne au QuĂ©bec qu’en 2022.
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kinderprincess · 8 years ago
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marie-swriting · 2 years ago
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Être Mon Petit Ami - Chrissy Cunningham
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Stranger Things Masterlist
RĂ©sumĂ© : Tu es la meilleure amie de Chrissy donc tu l'aides dans ses problĂšmes de couple avec Jason, mĂȘme si tu le bĂ©guin pour elle.
Warnings : Un peu d'angst, Jason est un connard, fin mignonne, dites-moi si j'ai loupé d'autres warnings !
Nombre de mots : 2.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Boyfriend par Dove Cameron
Le bruit de la soirĂ©e de Jason devient moins fort alors que tu montes Ă  l’étage. Tu commences Ă  chercher la piĂšce oĂč tu as posĂ© ta veste en arrivant. Alors que tu marches dans le couloir, tu entends quelqu’un renifler d’une chambre. InquiĂšte qu’une personne ait peut-ĂȘtre besoin d’aide, tu frappes Ă  la porte.
- Hey, tout va bien ?
Tu n’entends pas de rĂ©ponse donc tu ouvres la porte doucement et trouve ta meilleure amie Chrissy, assise sur le sol, essuyant ses larmes.
- Chrissy ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien. Ne t’inquiĂšte. Va t’amuser, essaye-t-elle de sourire, mais tu ne l’écoutes pas.
AprĂšs avoir fermĂ© la porte, tu vas t’asseoir Ă  cĂŽtĂ© de Chrissy.
- Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
Pour simple réponse, elle fixe ses pieds et tu comprends ce qui la chagrine.
- C’est Jason, n’est-ce pas ?
- C’est si Ă©vident ?
- Eh bien, tu sais que je ne l’aime pas vraiment et derniĂšrement, vous avez eu quelques dĂ©saccords, comme tu me l’as dit.
- J’ai essayĂ© de lui parler, comme tu me l’as conseillĂ©, elle commence Ă  expliquer. Je lui ai dit que j’en avais marre de le voir passer tout son temps avec ses amis et pas moi, sa petite amie. Il m’a juste dit que j’exagĂ©rais, que j’essayais de le faire passer pour le mĂ©chant alors qu’il fait de son mieux, te dit Chrissy, mais elle s’arrĂȘte en voyant ton expression sur ton visage. Tu peux le dire.
- Quoi ?
- Que c’est un connard. Je sais que tu veux le dire.
- Tu peux m’en vouloir ? Ça en est un ! Il n’essaye mĂȘme pas de t’écouter.
- En fait, il m’a promis qu’on passerait cette soirĂ©e et le week-end ensemble.
- Et pourtant, il n’est pas avec toi.
A ta phrase, Chrissy hoche tristement avant de regarder ses pieds Ă  nouveau. Tu te sens mal pour ta meilleure amie. Tu dĂ©testes la voir ĂȘtre traitĂ©e de cette façon par Jason Carver. Il a la chance de sortir avec Chrissy, ouvertement, et il la prend pour acquise.
Tu sais que tu ne pourras jamais ĂȘtre avec Chrissy, mĂȘme si ton bĂ©guin pour elle grandit de jour en jour depuis l’école primaire. Elle n’a jamais montrĂ© un intĂ©rĂȘt pour les filles et elle a un petit ami. Donc, tu restes sa meilleure amie. Si ça veut dire toujours faire partie de sa vie, tu es d’accord.  Peu importe Ă  quel point ça te brise le cƓur. Tu veux ce qu’il y a de mieux pour Chrissy donc tu l’aides dans ses relations. Celle-ci avec Jason est celle que tu dĂ©testes le plus. Tu sais qu’il ne la mĂ©rite pas, mais elle dĂ©cide de rester avec lui, espĂ©rant qu’il devienne meilleur.
Chrissy renifle un peu avant de reprendre la parole :
- Tu sais, je commence Ă  penser qu’il a raison. Enfin, il a le droit de s’amuser avec ses amis, n’est-ce pas ? J’exagĂšre, je ne devrais pas en faire toute une histoire. On a un peu dansĂ© plus tĂŽt. C’est juste que j’aimerais qu’on passe plus de temps ensemble, tu sais. Mais peut-ĂȘtre que je ruine tout.
- Chrissy Cunningham, tu vas m’écouter attentivement, tu commences en la forçant Ă  te regarder. Tu ne ruines rien. Il est en tort. Il agit comme un connard. Tu as le droit de demander de passer du temps avec ton petit ami. Avec ce que tu me dis, je comprends qu’il ne fait pas grand-chose pour faire fonctionner la relation. Tu fais toujours des efforts. Lui, jamais.
Tu prends sa main et elle fait un petit sourire. Tu souris aussi sympathiquement.
- Chrissy, je suis dĂ©solĂ©e que ta relation avec Jason se passe ainsi, mais tu dois faire quelque chose. Tu peux clairement pas rester dans cette situation. Il te laisse toujours tombĂ©e. Il y a tellement de choses qu’il fait qui ne sont pas suffisantes. J’ai toujours su qu’il Ă©tait une mauvaise personne, donc je ne suis mĂȘme pas surprise qu’il ne soit pas un bon petit ami. Tout le monde pourrait ĂȘtre un meilleur petit ami que lui. MĂȘme moi.
- Toi ? rigole-t-elle, cachant sa bouche avec sa main et tu commences à paniquer en réalisant tes propos.
- Je veux dire, ça ne serait pas si dur, ajoutes-tu avant d’éclaircir ta gorge. Mais clairement, il y a un gars, quelque part, qui pourrait ĂȘtre meilleur que lui. Je suis sĂ»re qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui t’aimera totalement, quelqu’un qui prendra le temps pour toi, quelqu’un qui fera tout pour toi.
- Peut-ĂȘtre, rĂ©pond Chrissy, perdue dans ses pensĂ©es. C’est juste
 Jason et moi, ça fait six mois qu’on est ensemble. Je ne veux pas que cette relation ait Ă©tĂ© pour rien.
- Chrissy, est-ce que tu l’aimes ? lui demandes-tu.
Tu as peur de sa rĂ©ponse. Tu sais que tu vas peut-ĂȘtre avoir ton cƓur brisĂ©, encore plus qu’avant.
- Peut-ĂȘtre ?... Je pense ?... Je ne sais pas. Il peut ĂȘtre gentil, parfois. Et j’ai le bĂ©guin pour lui depuis un bout de temps. Quand on passe du temps ensemble, j’aime ça.
- Ça ne veut pas nĂ©cessairement dire que tu l’aimes.
- Je sais
 Qu’est-ce que tu penses que je devrais faire ?
- Tu devrais prendre du temps pour rĂ©flĂ©chir. Viens, allons chez moi, lui dis-tu en te levant et donnant ta main pour l’aider. Il est probablement trop occupĂ© avec les autres sportifs de toute façon.
- Tu as raison, conclut-elle en prenant ta main et se levant.
Pendant une seconde, vous restez là, à vous regarder dans les yeux.  Tu essuies sa derniÚre larme avec ta main de libre avant de la guider hors de la chambre.
Quand toi et Chrissy avez rĂ©cupĂ©rĂ© vos affaires, vous retournez en bas. Vous ĂȘtes sur le point de quitter la maison quand tu entends la voix de Jason appeler Chrissy, complĂštement bourrĂ©.
- Tu vas oĂč, bĂ©bé ? On est censĂ©s passer le week-end ensemble, tu te rappelles ? C’est ce que tu voulais.
- Je
 Jason, j’ai besoin de temps pour rĂ©flĂ©chir. Je vais chez Y/N. Je te parlerai la semaine prochaine.
- Tu n’es pas sĂ©rieuse, Chrissy ? Tu pars vraiment ? Oh mon Dieu, tu vas encore chialer parce qu’on passe jamais de temps ensemble. Allez, reste, dit-il en se saisissant de son poignet.
- Laisse-moi tranquille, Jason ! Je veux juste du temps seule pour réfléchir sur nous, réplique-t-elle en sortant de son emprise.
Elle met son bras dans le tien et vous quittez la soirĂ©e. Jason est complĂštement perdu par rapport Ă  ce qu’il vient de se passer.
Comme tu n’as pas bu, tu conduis jusqu’à chez toi. Chrissy reste silencieuse durant le trajet. Tu ne dis rien pour attirer son attention, sachant qu’elle perdue dans ses pensĂ©es, pensant Ă  votre conversation et Ă  son interaction avec Jason.
Quand vous arrivez, vous allez directement dans votre chambre, tentant de ne pas faire de bruit pour ne pas rĂ©veiller tes parents. Quand vous ĂȘtes installĂ©es sur le lit, tu regardes Chrissy alors qu’elle reste mutique, les yeux posĂ©s sur toi Ă©galement. Tu attends qu’elle parle en premier.
- Tu as raison. Jason n’est pas un bon petit ami, mais j’ai des sentiments pour lui.
- A quel point tes sentiments sont forts ? lui demandes-tu, essayant de ne pas montrer ta peine.
- Je ne sais pas. Peut-ĂȘtre que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour dĂ©velopper mes sentiments. AprĂšs tout, je suis censĂ©e l’aimer, non ? C’est ce que les gens attendent de moi.
- Ça n’a rien à voir avec ce que les gens attendent de toi, mais avec ce que toi tu veux vraiment. Donc, dis-moi, qu’est-ce que tu veux dans un petit ami ?
- Je veux que mon petit ami soit gentil, quelqu’un qui m’écoute, qui me fasse rire, mĂȘme quand je suis triste. Je veux quelqu’un avec qui je peux parler facilement. Quelqu’un avec qui je pourrais totalement me sentir Ă  l’aise, avoue-t-elle doucement.
Elle garde ses yeux sur toi, admirant leur beauté.
- Je crois que je viens juste de te dĂ©crire, peut-ĂȘtre que tu devrais ĂȘtre mon petit ami, ajoute-t-elle, tentant de retenir son rire.
Tu fais tout pour ne pas montrer d’émotion, prĂ©tendant que tu ne viens pas d’entendre la fille que tu aimes dire que tu serais son petit ami parfait.
- Eh bien au moins, je pourrais faire tout ce que Jason est incapable de faire, réponds-tu, un air détaché.
- Ça serait pas bien compliquĂ©, dit Chrissy avant de bailler. Je suis fatiguĂ©e. Je devrais dormir. Merci, pour tout. Tu es la meilleure, murmure-t-elle avant d’embrasser ta joue.
MĂȘme si c’est quelque chose qu’elle fait tous les jours, tu ne peux pas t’empĂȘcher de sentir des papillons dans ton ventre. Chrissy a aucune idĂ©e du pouvoir qu’elle a sur toi. Tu aimerais pourvoir le lui dire. Tu aimerais pouvoir lui dire que tu serais prĂȘte Ă  lui montrer comment elle devrait ĂȘtre aimĂ©e.
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Depuis la soirĂ©e de Jason, Chrissy est devenue distante avec toi. Tu ignores la raison, mais tu penses que c’est Ă  cause de ta conversation avec elle. Tu as peur qu’elle ait compris tes rĂ©els sentiments pour elle et qu’elle est paniquĂ©e. En lui donnant des conseils, tu ne voulais pas ĂȘtre aussi ambigĂŒe, mais ça a Ă©tĂ© le cas et maintenant, tu es en train de perdre ta meilleure amie.
Tu dĂ©testes ça. Tu ne veux pas la perdre. Tu veux arranger les choses. Peut-ĂȘtre qu’en lui parlant, tu pourras donner l’impression que tu agissais seulement comme une bonne amie et non comme si tu venais de confesser ton amour pour elle.
Quand ton cours d’espagnol, cours que tu partages avec Chrissy, est fini, tu ranges vite tes affaires et cours derriĂšre elle. Quand elle t’entend appeler son prĂ©nom, elle se retourne. Elle te sourit, attendant que tu la rejoignes.
- Hey, Y/N. Tout va bien ?
- Je voulais te parler. Tu pourrais venir chez moi ce vendredi ? On s’est pas beaucoup vues cette semaine.
- DĂ©solĂ©e, j’ai Ă©tĂ© occupĂ©e.
- Donc, c’est bon pour ce vendredi ?
- Je
 Je ne peux pas, dĂ©solĂ©e. J’ai dĂ©jĂ  quelque chose de prĂ©vu avec Jason.
- Oh. J’imagine que ça veut dire que tu as vraiment des sentiments pour lui.
- On peut dire ça.
- Je suis contente pour toi, Chrissy. J’espùre juste qu’il agira mieux envers toi, dis-tu, retenant tes larmes. Je dois y aller, ajoutes-tu avant qu’elle puisse dire autre chose.
Tu commences Ă  marcher rapidement pour quitter le lycĂ©e. Une fois sortie, tu trouves un endroit oĂč tu peux laisser tes larmes couler. Tu savais qu’elle tomberait amoureuse de lui un jour. C’était prĂ©visible et pourtant, ça fait quand mĂȘme mal. Tu as l’impression que ton cƓur a Ă©tĂ© arrachĂ© de ta poitrine.
Tu l’as perdue pour toujours. Tu en es sĂ»re maintenant. Elle restera avec Jason alors que tu resteras seule parce que tu as tout ruinĂ© en ne cachant pas tes sentiments comme il faut. Tu peux seulement t’en vouloir pour ton chagrin.
Quand le week-end arrive, tu es contente d’ĂȘtre enfin loin du lycĂ©e, mĂȘme si c’est pour deux jours. Au moins, tu pourras rester enfermĂ©e dans ta chambre, Ă  Ă©couter des chansons tristes, souhaitant pour que les choses soient diffĂ©rentes.
Ironiquement, tu caches bien tes sentiments à tes parents ; si seulement tu avais fait pareil avec Chrissy
 donc ils ne savent pas que tu t’es endormie en pleurant ces deux derniers jours. Ils pensent que tu vas bien donc ils te laissent seule à la maison pour se rendre à un rendez-vous romantique dans un restaurant chic sans se sentir coupable.
Alors que tu lis un livre sur ton lit, tu entends quelqu’un frapper Ă  ta porte d’entrĂ©e. Tu ignores qui ça pourrait ĂȘtre. Tes parents ont leurs clĂ©s et si c’était un de tes amis de lycĂ©e, ils t’auraient appelĂ©e.
Quand tu ouvres ta porte, un air choqué prend place sur ton visage en voyant Chrissy devant toi. Elle semble un peu nerveuse. Tu peux le voir à la façon dont elle joue avec ses doigts.
- Salut, Y/N. J’aurais dĂ» te prĂ©venir, mais j’avais vraiment besoin de te parler.
Tu hoches la tĂȘte, la laissant entrer. Tu lui indiques le salon et elle te suit. Assises sur le canapĂ©, tu attends qu’elle explique ce dont elle veut parler, mais seulement l’horloge familiale peut ĂȘtre entendue.
- Je croyais que tu avais un rendez-vous avec Jason ce soir, dis-tu, gagnant son attention.
- Ce n’était pas vraiment un rendez-vous.
- Il est ton petit ami, vous faisiez quelque chose ensemble. C’est un rendez-vous.
- J’ai rompu avec lui, avoue-t-elle, te regardant.
- Quoi ? Tu m’as dit que tu avais rĂ©alisĂ© que tu avais des sentiments pour lui.
- J’ai rĂ©alisĂ© que j’avais des sentiments, oui. Mais pas pour lui.
- Je suis perdue, Chrissy.
- Y/N, comme tu as dit, Jason n’est pas un bon petit ami. Et peu importe combien j’essaye, il ne changera jamais. J’en ai marre d’ĂȘtre dans une relation oĂč il fait zĂ©ro effort et oĂč je ne suis pas amoureuse.
- Je suis toujours paumée. Tu as des sentiments pour qui ?
- Tu te souviens de notre conversation de la semaine passée ?
- Oui, Ă  propos de ça, je suis dĂ©solĂ©e si

- Ça m’a fait comprendre quelque chose, t’interrompt-elle. Quand j’ai dĂ©crit mon petit ami parfait, ça m’a fait comprendre quelque chose. J’ai toujours su que tu avais une place spĂ©ciale dans mon cƓur, mais avant la semaine derniĂšre, je ne savais pas Ă  quel point spĂ©cial c’était. Tu es la seule personne avec qui je ne joue pas un rĂŽle. Je peux ĂȘtre la vraie moi avec toi et tu as toujours Ă©tĂ© bienveillante envers moi. Je t’aime beaucoup, Y/N. plus qu’une meilleure amie le devrait. Je sais de quoi ça a l’air et tu me dĂ©testes surement, ce que je comprendrais.
- Chrissy.
- Je veux dire, ça sort de nulle part et tu ne me vois surement pas de cette façon.
- Chrissy.
- J’avais juste besoin de le dire, mĂȘme si je sais que je t’ai perdue.
- Chrissy ! cries-tu, ayant enfin son attention. Peux-tu, s’il te plaĂźt, me laisser dire quelque chose ? lui demandes-tu et elle hoche la tĂȘte. Je t’aime beaucoup aussi. Je t’ai toujours beaucoup aimĂ©, mĂȘme quand je ne savais pas ce que c’était en primaire. Tu ne m’as pas perdue. En fait, je pensais que je t’avais perdue. Mais j’ai des sentiments pour toi, Chrissy.
- Vraiment ? questionne-t-elle, choquée.
Tu te rapproches d’elle et prends sa main alors que tu plonges tes yeux dans les siens.
- Alors, voudrais-tu ĂȘtre mon petit ami ? Ou dans notre cas, ma petite amie ? demande Chrissy.
- Je n’aimerais rien de plus.
Chrissy fait un grand sourire, tout comme toi. Elle se penche, nerveuse avant que tu brises la distance et l’embrasse. Ses lĂšvres sont douces sur les tiennes. Le baiser est lent et rempli d’amour, l’amour que vous aviez pour l’autre depuis des annĂ©es, mais que vous n’aviez jamais exprimĂ© avant aujourd’hui. Tu ressens une joie immense quand tu rĂ©alises que tu as enfin la chance d’ĂȘtre celle qui sort avec Chrissy Cunningham.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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pitite-xena · 3 years ago
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Mister BG aka méga crush #18
Il est grand temps que cette saga rattrape le présent voici donc le dernier épisode déjà vécu.
On s'Ă©tait arrĂȘtĂ©s au fait que BG devait remonter sur Paris le samedi et que je devais le rejoindre. Mais dĂšs le mardi (on s'Ă©tait vus la veille) il commence Ă  me dire qu'il ne se sent pas bien... Mercredi il a de la fiĂšvre et Ă©tonnement je commence Ă  en avoir aussi. Vous devinez la suite ? Il n'est pas rentrĂ© le samedi car trop malade. Il est restĂ© encore une semaine chez sa grand mĂšre. Puis enfin il remonte. Le timing Ă©tait assez serrĂ© vu qu'il devait arriver sur Paris vers 16h pour son train Ă  18h mais il vaut mieux peu de temps ensemble que pas du tout.
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Deux jours avant son arrivĂ©e, je me fais taper au travail. Accident de travail, arrĂȘt pendant trois semaines. Impossible pour moi de conduire jusqu'Ă  Paris ou de prendre les transports. Je lui demande s'il peut passer me voir avant d'aller prendre son train. Il me promet de faire son possible. Malheureusement c'Ă©tait trop juste en terme de temps. Il repart donc en Angleterre sans qu'on n'ait pu se revoir.
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Les vacances approchent, je lui propose de venir passer quelques jours chez lui. Je m'attends à me prendre un gros stop et à ma grande surprise il me dit "Oui avec grand plaisir". Je n'en reviens pas je suis trop happy. Mais son comportement est assez étrange, il est plus distant... Et surtout à chaque fois que j'essaye de poser vraiment les choses en parlant de prendre mes billets de train, il met plus d'une journée à répondre. Il fait traßner, traßner, traßner.
Du coup toutes mes interrogations du dĂ©but reflambent dans ma tĂȘte : est ce qu'il est vraiment en Angleterre ou est ce que c'est un gros mytho ? Est ce qu il me dit oui pour ĂȘtre poli ou il a vraiment envie de me voir ? [Je n'ai toujours pas de rĂ©ponses Ă  ces questions]
Une semaine avant la date prévue de mon départ (je n'avais pas pris mes billets parce que j'attendais qu'il ait l'air plus sûr de lui. J'avais trop peur de me prendre un lapin à Londres) il m'annonce qu'il a le COVID. Et que du coup ce n'est pas prudent que je vienne.
Je ne sais pas si c'était vrai. Je sais qu'il n'est pas allé bosser vu qu'il m'envoyait des photos depuis son lit en plein milieu de la journée. Et qu'il avait bien l'air fatigué. Encore une fois je lui laisse le bénéfice du doute.
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Depuis, on continue Ă  s'Ă©crire tous les jours. Mais il est toujours un peu distant je ne comprends pas pourquoi. Certains jours sont trĂšs hot, d'autres trĂšs doux et d'autres juste formels. Par contre on parle de choses qu'on aimerait faire ensemble genre un week end au ski ou les studios Harry Potter (Ou braquer une banque et disparaĂźtre au soleil)
Il est en France cette semaine. Sauf qu'il est Ă  Toulon đŸ€Š Il a nĂ©gociĂ© avec ses chefs de pouvoir passer une soirĂ©e Ă  Paris Ă  son retour, on attends la rĂ©ponse. Donc peut ĂȘtre que je le vois vendredi je ne sais pas. Wait and see.
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Et petit apartĂ© avant de clĂŽturer cet Ă©pisode... Un week end ma soeur Ă©tait Ă  la maison. Elle me dit "Alors t'as un mec en ce moment ?" Et moi hyper mal Ă  l'aise... Parce que c'est pas vraiment le genre de relation dont j'ai envie de parler Ă  ma soeur mais en mĂȘme temps je veux pas lui mentir. Donc je lui dis que je vois quelqu'un mais que pour l'instant c'est pas vraiment sĂ©rieux mĂȘme si j'aimerais que ça le soit. ÉVIDEMMENT ma mĂšre arrive en trombe "Je veux savoir moi aussi!" Et me voilĂ  donc Ă  parler de Mister BG Ă  ma soeur et ma mĂšre 😅 J'ai *peut-ĂȘtre* omis les Ă©pisodes oĂč je l'attends comme une con et qu'il disparaĂźt...
Je leur ai montré des photos. Réaction de ma soeur "Oh il est beau!" Réaction de ma mÚre "Mais c'est un Kéké" (je crois qu'elles ont raison toutes les deux)
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